Les Ruches en apiculture naturelle et sauvage - découverte sur les abeilles, les fourmis et les champignons.
miel sauvage - photo Estelle Maton |
Vous pouvez voir en direct la vie des abeilles grâce à une caméra, la "bee cam" du natural history museum de Londres.
Voici une vidéo (an anglais) d'une ruche dans un vieux tronc d'arbre au Natural History Wildlife à Londres:
L'abbé Warré (1867-1951) a élaboré la ruche populaire fondée sur son expérience avec 350 ruches de différents systèmes existants à l'époque ainsi que sur les comportements naturels de l'abeille. Son but était d'obtenir une ruche la plus proche des conditions naturelles de l'abeille, tout en étant pratique pour l'apiculteur. Il préférait faire des bénéfices plutôt que des profits et recherchait les économies à la place de la productivité. Sa ruche reposait donc sur un faible investissement financier pour sa fabrication et son exploitation. Il souhaitait que tout un chacun puisse avoir une ruche et récolter du miel sans pour autant devoir s’équiper de nombreux outils d’extraction.
L'essentiel de l'action en apiculture naturelle se concentre donc sur l'élaboration de bonnes conditions de vie des abeilles et des reines et sur l'observation de leur mode de vie: planter un maximum de plantes et d'arbres mellifères, veiller aux prédateurs type guêpe, frelon asiatique et oiseaux, en associant les poules avec les ruchers, leur assurer des ressources abondantes pour préparer leur hivernage, favoriser leur reproduction en été...
A la fin de l'été, on récolte le miel dans le premier casier seulement. On utilise une pratique douce par égouttage, c'est à dire à température ambiante de la ruche quand le miel est encore liquide. On ne récolte que si et seulement si la production de miel est suffisante aux abeilles pour passer l'hiver.
Les différents types de ruches naturelles.
La ruche tronc
La ruche panier
ronds
http://ruche-warre.com/les-paniers.html
tubes (espagne, afrique, amazonie)
rucher chaux pour ruche panier en tube (archéologie espagnole)
http://www.itarkeo.com/panorama-espagne.php
la ruche paille
photo internaute |
Le rucher de pierre en caissons (Dijon) - la Combe à la Serpent
les hornos espagnols: rucher en caisson en céramique
La ruche Warré.
rayons libres en ruche Warré http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biologie/photossql/photos.php?RollID=images&FrameID=hausse_ruche |
J'aimerais essayer cette technique sans éléments métalliques. On peut utiliser des colles naturelles de pattes de seigle comme le préconise l'abbé Warré dans son livre, construire les casiers par emboîtement des morceaux de bois comme dans les techniques de constructions des maisons traditionnelles au japon, et réaliser des treillis avec des tissages en vannerie, essayer aussi de trouver des vieux troncs creux dans la forêt ou de demander à une scierie d'évider un morceau de tronc de chêne liège, de châtaigner, de pin douglas (ces trois essences sont imputrescibles) ou encore de tilleul, d'acacia, l'intérêt est de garder l'écorce protectrice.
La récolte du miel.
La ruche horizontale Kennyanne.
La ruche kenyanne en paille
La ruche céramique
ruches en céramique - Mexique photo d'Eric Tourneret à voir sur www.thehoneygatherers.com |
abeilles - ruches en céramique au Mexique photo d'Eric Tourneret à voir sur www.thehoneygatherers.com |
La ruche solaire
ruche solaire en céramique style Maurice Chaudière photo internaute à voir sur Les Abeilles de Lifou http://bi-ne-drehu.over-blog.com/article-ruche-solaire-81412495.html |
La ruche en pot
Le miel en rayon est un autre produit de dégustation de la ruche, à côté du miel, du pollen, de la propolis et de la gelée royale. Sur les marchés, on trouve de plus en plus à la vente ces parts de rayon avec les alvéoles gorgées de miel et de propolis, à un prix assez onéreux entre 25€ et 35€ le kilo. La cire se mastique avec le miel et le propolis, comme un chewing gum, pour en extraire les propriétés nutritives et médicinales, puis on al recrache. La cire est comestible donc on peut en avaler de petits bouts sans désagréments.
Le principe de la ruche en pot: des pots en verre sont placés à l'envers sur l'espace supérieur de la ruche, là où les abeilles stockent les réserves de miel.
Ce dispositif permet de récolter cire+miel dans des pots en verre recyclés ou prévus à cet effet. La récolte se fait sans déranger les abeilles, ni manipulation de la ruche, si ce n'est l'ouverture du caisson supérieur. Fait incroyable, les pots de même gabarit font le même poids à + ou - 5 grammes (expérimentation d'Olivier Baapteste sur des pots de taille moyenne sur son blog abeilles-passion.blogspot.fr). La matière première est stockée telle quelle, le pot est directement disponible à la vente, sans étape de transformation!
à voir sur removeandreplace.com
LA RUCHE SAUVAGE
La ruche sauvage
différences entre ruches sauvage et ruche à cardre source: http://www.la-ruche-sauvage.com/ruches/rucsauv.php |
J'observe les ruches sauvages en forêt et étudie le comportement des abeilles ainsi que leur biotope. Je réfélechis à un nouveau design de ruche apicentré et un milieu permacole. Avec un collaborateur, nous travaillons spécialement à l'expérimentation d'une mycoruche.
tronc de merisier accueillant une colonie d'abeilles sauvages |
L'essaim d'abeilles sauvages que j'observe se trouve dans un tronc mort de merisier. Une partie de la colonie inspecte un nouveau tronc de merisier potentiel avant l'essaimage cet été.
triangle bleu (ONF) = arbre gîte protégé |
Je remarque en forêt que les abeilles - et les fourmis - choisissent des merisiers pour établir leur colonie, ainsi que des hêtres, des chênes et des bouleaux.
Ces essences ont des propriétés médicinales et des qualités entant que matériau de construction.
repérage d'un autre tronc de merisier avant essaimage. |
Le merisier est un bois imputrescible, antiparasItaire et hydrofuge. On observe que de très rares champignons sur le merisier: les lenzites, et seulement quand l'arbre tombe sur le sol. On peut utiliser l'écorce du merisier pour faire des tuiles de toit ou des revêtements muraux. Les merisiers et les cerisiers sont très mellifères au printemps. Ce sont de grands arbres, de 10 à 30 m de haut, qui se repèrent facilement en forêt au printemps. Les bouleaux, les pins et les hêtres ont aussi des composés intéressantes.
Plus j'observe la vie des abeilles sur le terrain, plus le lien entre merisier et abeilles devient éloquent. Ainsi qu'avec les insectes xylophages, les fourmis, les champignons lignicoles, les martres, les blaireaux et les piverts. Non pas comme prédateurs, mais comme hôtes mutualistes dans le cycle de décomposition du merisier, dont une partie de vie est occupée par les abeilles. Leur succession dans le cycle du merisier est tout à fait différent de ce qui se passe dans les ruchers cultivés.
La gestion de la forêt et l'artificialisation des ruchers cultivés conduit à une prédation, reflétant l'état de famine et de rudesse de l'hiver pour toute la faune.
Je publierais mes résultats de recherches préliminaires à la fin du cycle annuel. Une partie sera consacrée à des suggestions de préservation/régénération du biotope des abeilles sauvages, une partie concernera l'évolution de l'entretien des forêts vers des pratiques écocentrées, et la mise en réserve d'erreurs telle la fauche, le défrichage, la coupe précoce, le nettoyage du bois mort, et autres pratiques destructrice de biodiversité. Une synthèse qui amènera vers un design écocentré complètement innovant, aussi bien dans le design de la ruche elle-même que dans le milieu, et dans la pratique mêlant apiculture avec d'autres secteurs agricoles et forestiers. Le modèle et le protocole seront expérimentés en 2016 dans la forêt jardin avec publication à la clé.
ruche sauvage dans un tronc, à voir sur le peuple des abeilles photo d'Eric Tourneret à voir sur www.thehoneygatherers.com |
blessure d'écorce de merisier |
écorce de hêtre rougie par fomitopsis pinicola |
goudron de hêtre mycoaccumulé par le champignon fomitopsis pinicola |
Les propriétés imputrescible et antiparasitaire du merisier proviennent de sa composition: le merisier contient un glucoside cyanogénétique, de l'acide cyanhydrique et benzoïque et d'autres acides organiques. La gomme qui s’exsude du tronc en cas de blessure est comestible, elle est mucilagineuse.
marges orange et rouge du fomitopsis pinicola, témoin de la présence d'antocyane et de carotène |
Les pigments rouges sont dus à des pigments anthocyaniques (composés mono et diglucosides, et rhamnosides) et des caroténoïdes. Les anthocyanes et les carotènes sont parmi les composés les plus antioxydants, que l'on retrouve dans les fruits rouges, les feuilles de vigne ou d'érables, les carottes, les betteraves... Ils ont aussi des propriétés vitaminiques. On retrouve cette composition caractéristique dans les cerises, l'écorce de merisier, la lenzite versicolore, le fomitopsis pinicola.
les champignons contiendraient aussi des composés terpéniques.
Dans les troncs de hêtre, le fomitopsis pinicola mycoaccumule la sève et forme un goudron végétal, aux vertus antiseptiques, vermifuges, astringentes et d'anesthésique local.
laque naturelle. cambium rougi par les composés antocyaniques et caroténoïdes du fomitpsis pinicola, sur bois de hêtre. le noir provient du goudron de hêtre. |
Il serait intéressant d'utiliser du merisier pour constituer les ruches ou de creuser des ruches sauvages dans des troncs de merisier. Ou d'utiliser de vieux troncs de chêne mangés par les fourmis charpentières (ou les termites dans les régions en accueillant), déjà creusé et dont l'écorce et le cambium sont intacts. Ces bois ne sont pas commercialisables en l'état et pourraient donc être valorisés. Pour les ruches, cela permettra d'être résilient: valoriser du bois de coupe non commercialisable, ne pas couper d'arbres sains pour réaliser des ruchers, économiser un temps d'ouvrage énorme. (expérimentation à Permaforêt depuis 2016 - bientôt un article sur le prototype mycoruche, de la ruche tronc, l''écologie de l'arbre chandelle et l'architecture de la ruche totem)
tronc de merisier creux - ancienne fourmilière dans un merisier. |
tronc de chêne creux - ancienne fourmilière dans un tronc de chêne. |
Je m'interroge aussi sur les interactions possibles avec les lenzites, et sur l'éventualité que les abeilles puissent se nourrir du mycélium des lenzites, notamment de la lenzite tricolore, lenzites tricolor, et le tramète bossu, tramates gibbosa, à la pourriture blanche très active.
Lignivores et cellulosivores.
tramates versicolor sur souche de chêne |
une cavité dans la terre dans laquelle se développe du mycélium au pied d'un chêne - insectes et mammifères. |
cavité et galeries creusé dans le bois de chêne par des fourmis charpentières ou des larves de capricornes |
colonie de fourmis rouges dans un tronc de hêtre sénescent. |
blessure et résine d'épicéas par sangliers et chevreuil. le mycélium de champignons lignicoles comme le fomitpopsis pinicola va pouvoir s'installer et améliorer les vertus médicinales |
copeaux de bois morts et tronc de hêtre creusé par des cavités de larves et d'insectes, fouillées par des mammifères en hiver. (à côté d'un merisier) |
déménagement d'une colonie de fourmis rouges d'un tronc de hêtre à un merisier. |
Les merisiers attirent aussi les fourmis, les oiseaux, les ours, les cerfs, les blaireaux, les fouines et les renards. Il me reste à observer les interactions avec la faune compagne. Les fourmis protègent le merisier le temps de son vivant. Elles peuvent aussi en coloniser les troncs morts que l'on retrouvent à son tour colonisé de mycélium à pourriture blanche.
Les blaireaux jouent le même rôle que les ours, en blessant l'arbre, les spores de mycélium colonisent la blessure dans la résine de l'arbre. Le mycélium participe
à augmenter les propriétés médicinales lors de son vivant, puis de décomposer l'arbre lors de sa sénescence.
Les champignons lignicoles comme les amadouviers sur chêne et hêtre par exemple , les fomitpsis pinicola sur les chênes, les hêtres ou les résineux, le polypore du bouleau sur les bouleaux, les lenzites versicolore et les tramètes hirsutes sur les merisiers, font partie des mycéliums que les abeilles peuvent exposer aux UVS pour provoquer les exsudats d'enzymes chez le mycélium et dont peuvent se nourrir les abeilles en été pour activer leur système immunitaire. (voir vidéo de Paul Stamets).
Une grande révolution en mycogardening, c'est d'allier arboriculture, myciculture et apiculture.
mycélium sous l'écorce d'un bouleau en cours de décomposition. |
ancienne colonie de fourmis rouges dans un tronc de hêtre |
ruche dans une lande à bruyère photo internaute |
l'essaim sauvage.
la ruche écologique Sun Hive - apicentrique (pour la vie de l'abeille).
la ruche observatoire
ABEILLES ET CHAMPIGNONS
des abeilles et des champignons
"30% de notre alimentation dépend directement de la pollinisation des abeilles,
et 70% des insectes pollinisateurs en général."
Paul Stamets.
des abeilles et des champignons - Paul Stamets. |
nids de guêpes et d'abeilles |
une abeille dégustant du mycélium de Cèpe http://newmexicomyco.org/content/boletus-eating-bee |
perles d'enzymes fongiques de shiitake |
Autres organismes contenant ces constituants: les fourmis (acide formique),
autres végétaux (p-coumarique) : reine des prés, spirée, mélilot officinal, aspérule odorante,
+ analgésique: plantain, plantain lancéolé
+ voir acide jasmin: jasmin
+ acide caféique: gaillet, garance, café
+ millepertuis perforé
mycohoney - miellat fongique, exsudat enzymatique d'un hyphe fongique suite à l'exposition du mycélium aux UVS. |
_ augmente la longévité des ouvrières, et donc de la ruche.
_ active les 47 gènes de détoxination et de défenses immunitaires chez l'abeille.
_ réduit les infections virales chez les abeilles.
_ enrichit le propolis en p-coumarique, qui sert à nourrir les abeilles et aussi à enduire la ruche pour lutter contre les parasites.
_ réduit les attaques d'acariens varroa grâce aux propriétés médicinales du champignon (par exemple chez les polypores amadou, chaga, reishi, gonderma resinaceum, fomitopsis pinicol etc...), en particulier ceux trouvés dans les jeunes forêts.
_ augmente le taux de survie de la ruche d'année en année.
source: extrait de la conférence de Paul Stamets "how mushrooms can save the bees".
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fomitopsis pinicola |
Au verger expérimental, j'avais remarqué le lien entre pruniers, le polypore robuste - phélinus robustsus, les guêpes et les frelons. Plusieurs frelons ont creusé des galleries dans les branches sénescentes des pruniers, celles-là même colonisée par le mycélium du polypore. La branche a cassé avec le vent cet hiver, je devrais l'ouvrir en deux pour voir à quelle faim le frelon l'utilise - nourriture médicinale? matériau de construction? larve?
une abeille dégustant une prune |
Les abeilles récoltent au printemps des résines végétales sur les peupliers, les bouleaux, les frênes, les saules et les sapins pour fabriquer la propolis.
Les abeilles et les guêpes mangent aussi les fruits sucrées. Elles récoltent aussi de la peptide sur la cire des prunes, les mirabelles et les pommes par exemple, qui active les fonctions immunitaires. Les pesticides détruisent cette cire naturelle.
une guêpe et une pomme. |
Phénologie alimentaire de la composition des propolis et des miels.
Elles récoltent le nectar par vague en fonction de l'éclosion optimale des essences:
noisetier, primevère, anémone, ficaire, violette, cardamine, tremble, frêne, érable champêtre, merisier, poirier, peuplier, pissenlit, prunellier, aubépine, pommier...
J'observe cette année la phénologie mellifère et des résines végétales, ainsi que leur propriétés médicinales des pollens (fleurs) et miellat de plantes (par les exsudats des pucerons), pour comprendre la composition des nectars, du miellat et de la propolis au fur et à mesure de la pondaison dans la ruche au fil des saisons
1/pour la disponibilité des ressources et une couverture permanente
2/la diversité des substances nutritives et médicinales essentielles à la bonne santé des abeilles et de la ruche.
Et définir un biotope complet optimal pour les abeilles.
et la nécessité de préserver une telle biodiversité de ces espèces forestières, notamment des haies forestières, alors même que l'entretien des voiries et des chemins forestiers se fait pendant la floraison de ces mêmes espèces!
Cet automne, je vais observer le comportement des abeilles sur les broyats de bois en décomposition par le mycélium, notamment les nombreuses écorces et les souches colonisées par les tramètes, et également sur les BRF inoculés du verger.
compagnonnage arbres fruitiers, champignons médicinaux et abeilles.
_ au verger sauvage: dans les niches de ronces, sous les pruniers, les mirabelliers, les pommiers et les cornouillers.
_ à Permaforêt: sur une parcelle avec fomitopsis pinicola, tramates versicolor, lenzite du merisier, , polypore du bouleau.
le millepertuis perforé
La qualité des résines et du milieu
J'ai observé aussi une différence fondamentale dans les cires des rayons selon les milieux et les périodes.
Les qualités des résines disponibles dnas l'environnement impacte sur la fabrication de propolis sur les rayons de cire, voir leur absence.
Ces informations peuvent renseigner sur la qualité de la biodiversité floristique du milieu en propolis et en résine (pin, sapins, résineux, peuplier, pectines de fruits (cerise, prune, pomme, agrumes), gommes végétales, huiles végétales sur les feuilles), et de l'éventuel degré de pollution de l'environnement aux COV, à la suie et aux particules fines de gazoil.
Je travaille actuellement au recensement des espèces végétales productrices de cire végétales, de propolis et de pectines récoltées par les abeilles forestières pour recomposer un biotope de culture apicole avec une biodiversité adéquate, assurant une diversité et une qualité de ressources à disposition des abeilles. (design en cours)
Le design apicentré intègrera aussi la vie des abeilles dans l'optimisation de leurs déplacements, de leur orientation, de leur communication dans leur quête de nourriture et de ressources énergétiques.
Et qui peuvent entrer dans la composition des miels et de la gelée royale, à la santé des abeilles et des consommateurs.
_ les premiers rayons de cire ou les rayons provisoires lors de l'essaimage sont blancs translucides à jaunes pâles (composé exclusivement de cire)
photos internautes
_ les rayons d'essaims sauvages construits dans les troncs de bois sont blancs, jaunes, jaune d'or et peuvent être recouverts de propolis rose à prune épais._ les rayons d'essaims construits dans des milieux artificiels sains sont blancs, roses pâles, jaunes pâles à jaune d'or.Mais rarement roses ou prunes, ce qui témoignent d'une perte de biodiversité en propolis.
photos internautes
_ les rayons construits dans les milieux urbanisés peuvent être noircis par la suie (parois de maisons, toiture, cavité de pierre, façade de maison, cavité de cheminée)
photos internautes de cueilleurs d'essaims
video internaute montrant un essaim sauvage installée dans un tronc de paulownia
on voit le propolis rose-prune sur les rayons
Les différentes essences de miel et leurs propriétés
Miel d'acacia, de bruyère, de châtaignier, de thym, d'eucalyptus, de tilleul, de lavande, de genévrier, de sapin, de pin, de bleuet, de mimosa, de pissenlit ...
ECOLOGIE D'UNE RUCHE SAUVAGE
essaim sauvage d'abeilles noires, apis mellifera mellifera, Côte d'Or. |
essaim sauvage en grappe sur une branche de merisier, en attendant de trouver une ruche. |
Les abeilles ont une prédilection à s'installer dans les troncs de merisiers sénescents ou morts, après le passage d'insectes xylophages et de pics. Autres essences: pin, chêne, châtaignier, bouleau.
De nombreux insectes et oiseaux dépendent des vieux arbres. On dénombre de moins en moins de gros arbres en raison des exploitations intensives et rapides des essences forestières en sylviculture; ce qui a des conséquences dramatiques sur la biodiversité des insectes et l'alimentations des oiseaux.
L'écologie de ses vieux arbres morts: le cycle d'occupation de l'arbre de sa sénescence à sa décomposition microscopique.
Le vent casse l'arbre, reste encré et quelques branches continuent d'irriguer la sève dans le tronc. Les blessures, la chute du tronc et sa brisure lève la dormance de champignons saprophytes endophytes; ou lignicoles.
Les insectes xylophages pénètrent l'arbre sénescent et créent des galeries pour y pondre des oeufs, ils apportent avec eux les spores d'autres champignons, comme les oiseaux qui vont venir ensuite. Les larves vont se développer et nourrir les mammifères comme les ursidés (ours, blaireaux, ...), les oiseaux, les pics, les guêpes, les araignées, les fourmis insectivores.... Les pics apportent en plus sur leurs pattes des spores de champignons qui viennent ainsi se loger et se développer dans les arbres.
Une fois que les animaux sont venus dévorer les larves et les survivantes éclosent envolées, les abeilles essaiment et peuvent s'y loger, aux galeries et entrées préparées pour elles - car les abeilles mellifères ne sont pas charpentières (une espèce d'abeille est charpentière). Elles vont embaumées l'arbre de propolis pour le conserver le temps de leur règne, en particulier l'entrée principale, les bourrelets de branches cassées et les sorties de secours. Les galeries et les cavités forment un réseau d'aération complexe et performant qui ventile la ruche naturellement (observations et design en cours).
Les abeilles s'occupent de plusieurs cavités, dont certaines sont affiliées à leur entretien en particulier. une cavité à 20 cm à droite de l'entrée principale sert de sortie secondaire pour quelques abeilles qui est emprunté seulement depuis fin avril et qui l'était l'année dernière (autant de propolis que sur l'entrée principale). (connectant à des cellules royales peut-être??). La cassure du tronc sert de repère et de zénith, comme une aiguille de cadran solaire.
Sur le tronc, après les réchauffements de mars avril et les pluies, quelques carpophores commencent à fructifier. Et depuis cette première semaine de mai, une quinzaine d'abeilles s'occupent en permanence d'une cavité en particulier, autour de laquelle on peut observer la fructification d'anciens et de jeunes champignons lignicoles. Elles sont entrain de retirer le propolis qui recouvrent la paroi interne de la cavité, en arrachant avec les mandibules le bois superficiel et en ventilant la cavité... dans laquelle apparaît : du blanc de mycélium (sans hyphes apparents). 5 à 6 abeilles gardent la cavité, abdomen en arrière si on s'approche. Elles sont entrain de creuser une nouvelle sortie pour la ruche. Il se pourrait qu'elles cultivent le mycélium d'un lignivore (qui laisse la cellulose -tendre mais digère la lignine -dure) pour ramollir le bois dans les cavités qu'elles veulent utiliser. Leurs mandibules peuvent ainsi creuser rapidement une galerie en une après-midi. L'exposition du mycélium aux uvs a déclenché la fructification d'un myxomycète orangé ce matin. (photo à venir) - comme pour l'expérience que j'avais essayé sur un vieux bouleau (dont les photos plus haut sont tirées)
J'ai observé plusieurs hôtes qui cohabitent avec les abeilles de manière permanente, notamment les fourmis des bois (noires). Elles pourraient jouer un rôle dans la construction des galeries et d'un carton fongique avec des fibres de mycélium (hypothèses).
Sur le toit du tronc, une cavité est entretenue par un autre animal, surement un oiseau (je ne l'ai pas encore vu). Un bout de vieille branche peut servir de perchoir. Des fientes fraîches sont déposées sur le haut du tronc, à la cassure. A ce niveau, on voit la géométrie cubique du tronc laissant supposer une activité fongique dans le tronc. Des sporocarpes apparaissent depuis début mai... à suivre.
A la base, une zone est occupée par des insectes xylophages qui grignotent le bois, créent une poudre sur le sol et des copeaux de bois. Un escargot de bourgogne loge au bas du tronc dans les ronces, et quelques campagnols des marais vivent dans les herbes hautes alentour. Dans la zone, volent aussi deux piverts, des hirondelles, des étourneaux, des merles et des mésanges.
la structure de la ruche sauvage
L'architecture, les matériaux, la distribution des rayons et l’ingénierie d'une ruche sauvage est d'une grande complexité. Elle est intimement lié à la vie de la forêt, au commensalisme avec d'autres animaux, notamment xylophiles comme les pics, les lucarnes et les capricornes, les larves xylophages, les fourmis et les larves, et les champignons. Et son organisation est un chef d'oeuvre en terme de construction bioclimatique. Sa structure dynamique dépend de la population de la colonie et des groupes d'abeilles selon les tâches occupées. L'étude est en cours. Les premières pistes sont étonnants! et n'ont rien à voir avec les options que proposent des ruches standards construites par l'homme.
Je rassemble actuellement des photos de ruches sauvages dans des troncs réalisées par des apiculteurs et des cueilleurs d'essaims. Toutes personnes souhaitant participer à cette étude par ses observations ou ses documents d'archives (phots, vidéos) peuvent me contacter par mail à permaforet at gmail.com. Merci beaucoup.
Ces informations permettront de mieux comprendre l'architecture d'une ruche sauvage pour créer un nouveau design de ruche apicentrée.
Hypothèses:
_ les abeilles dépendent de forêt mâture, au cycles générationnel dynamiqeu entre arbre mort, bordure forestières et clairières, riches en espèces mellifères, fruitières et résineuses; et la présence de source d'eau.
_ les abeilles dépendent du cycle sénescent des grands arbres de plus de 80 ans, ave un diamètres de plus de 60cm, avec des cavités, des centre creux et un cambium de plus de 100mm pour trouver une niche hors gel pour installer leur nid.
_ les abeilles dépendent d'une primo occupation par des oiseaux, notamment les pics et les mésanges, et d'insectes xylophyles et xylophages, notamment des capricornes, des lucarnes, des larves, des fourmis charpentières, et de champignons lignicoles pour installer l'essaim et les rayons.
_ les abeilles pourraient entretenir le carton des fourmis ou le remplacer par un carton d'abeilles, mélangeant cire, propolis, résine, salive, enzymes et hyphes de mycélium lignicoles (tramètes, amadouviers, ganodermes, fomitopsis, armillaire, reticularia lycoperdon, autres myxomycètes).
_ les abeilles pourraient cultiver les champignons à des fins architecturaux:
_ pour ramollir le bois et agrandir la ruche
_ pour conserver le bois et limiter sa décomposition
_ pour renforcer la structure du tronc et du cambium et assurer la flexibilité entre les contrastes hydriques et thermiques saisonniers sur plusieurs années, et pour plusieurs générations de reines.
_ les abeilles pourraient cultiver les champignons à des fins médicinaux:
_ pour activer et renforcer les défenses immunitaires 24h à 72h avant l'essaimage (sorite de ruche avec des températures nocturnes parfois en dessous de 15°C) en provoquant la sécrétion de perles enzymatiques à l'intérieur de la ruche en exposant une surface de galerie pré-inoculée par du mycélium (souches endophytes? mutualisme avec fourmis et pics? apporté par le vent? choisi par les abeilles? ou plus possibilités): une quinzaine d'abeilles dégagent le propolis de la surface d'une galerie prévue à cet effet, le processus dure pendant 3 jours. 1 ère étape: elles retirent le propolis de la surface à l'aide de leurs mandibules. Elles exposent la zone au soleil direct (expo sud sud est), à la chaleur et au vent chaud, elles nettoient la ruche et sortent les organismes morts (tête de frelon, abeilles mortes, larves) 2 ème étape elles ventilent la zone et rongent le bois, et font des allées retour dans la ruche, elles élargissent la galerie d'accès 3ème étape, la veille au soir de l'essaimage, quelques bourdons mâles sortent de la ruche et errent sur le sol. Cette galerie n'est pas empruntée jusqu'à l'essaimage ou une partie des abeilles et des mâles sortent par cette issue.
Est-ce que les abeilles, par ce processus, préparent une nouvelle entrée pour agrandir la ruche et les rayons?
Est-ce qu'elles provoquent volontairement la sécrétion d'enzymes fongiques à l'intérieur de la ruche (galerie ou derrière le cambium) pour l'ajouter au miel ou pour s'en nourrir pour préparer l'essaimage)
_ pour activer et renforcer les défenses immunitaires avant l'hiver ou au printemps (premières chaleurs)
on voit les abeilles s'installer dans une ancienne construction de fourmilière charpentières
avec les galeries en carton de fourmis
sur le bois, on observe la présence de mycélium fongique aussi.
Des fourmis et des abeilles
Les Lasius, en particulier la fourmi des bois lasius fuliginosus, la fourmi noire, nichent dans les troncs creux, les souches et les vieux piquets de clôture. Les ouvrières creusent des cavités dans le bois et les remplissent d'une masse de carton noirâtre. Elles mâchent le bois avec 50% de miellat sucré minimum et parfois aussi avec un peu de terre, de manière minoritaire. Cette mixture crée une sorte de carton en séchant.
Elles ont la particularité d'incorporer un type de mycélium dans les parois, et aussi là où elles élèvent leur couvain. Ce mycélium est employé non pas comme source alimentaire, comme chez les fourmis champignonnières d'Amazonie, qui les consomment, mais comme matériau organique de construction vivant pour renforcer la structure des parois et leur flexibilité.
Elles choisissent le Cladosporium myrmecophilium pour leurs propriétés mécaniques pour la construction des parois, pour leurs propriétés médicinales antiseptiques et antibiotiques pour le couvain, et on peut aussi supposer, grâce aux recherches de Paul Stamets, pour les exsudats enzymatiques produits en été par le mycélium exposé à des stress, pour activer les défenses immunitaires des fourmis, avant ou après l'essaimage (juin-juillet).
galeries de "carton" réalisées par les fourmis noires des bois, lasius fuliginosus. |
Veronika Meyer et Hermann Voglmayr ont publié une étude en 2009 sur le réseau fongique des nids de carton de la fourmi subtraopicale, Azteca brevis, qui utilise aussi du mycélium pour des propriétés de constructions, a révélé 7 architectures fongiques différents pour 34 espèces appartenant aux Chaetothyriales, Capnodiales et Pézizomycètes. Certaines de ces souches proviennent de variétés poussant sur les feuilles des arbres, les brindilles, dans le sol ou dans l'air (souvent classés "pathogènes"). La structure du carton fongique résulterait d'une mixture complexe mêlant plusieurs mycélia aux structures d'hyphes différentes, à croissance lente et non fructifiante à l'état naturel et à potentiel pathogène.
wikipedia/treeoflifeweb/myconet/mycobank
_ Les Chaetothyriales
_ Les Capnodiales (Ascomycètes) sont un ordre de champignons de la classe des Dothideomycetes. Cet ordre comprend notamment des espèces formant des hyphes sombres qui produisent des dépôts noirâtres sur les feuilles (taches de suies), souvent associées aux sécrétions sucrées de pucerons (cf. fumagine). Il compte également de nombreuses espèces pathogènes des plantes, en particulier dans la famille des Mycosphaerellaceae. Quelques espèces sont lichénisées.
_Les Pézizomycètes sont une classe de champignons filamenteux (formés d'hyphes). Ils sont une des classes du sous-embranchement des Pezizomycotina (embranchement des Ascomycota). Anciennement appelés discomycètes. Appartiennent à cette classe certains des gros champignons des bois : pezize, gyromitre, morille, helvelle, truffe etc.
La majorité des espèces Ascomycètes qui forment des ectomycorhizes sont membres des Pezizales, mais l'écologie et le mode définitif nutritionnel pour de nombreuses espèces de cette classe n'est pas bien caractérisé et est largement extrapolé à partir des autres taxons. S'appuyant sur leur large éventail d'habitats (par exemple les forêts, l'aménagement paysager en milieu urbain, etc), les substrats (par exemple le sol, le bois, la bouse de vache, etc) et les stratégies de développement (par exemple sur la dépendance des forêts anciennes, la fructification après les incendies, etc), les Pezizales englobent probablement toute une gamme de saprophytes aux écologies ectomycorhiziennes similaires aux Agaricales.
A partir de ces informations génériques, on comprend les interconnexions étroites et universelles entre fourmis, pucerons, lichens, phytopathogènes, feuilles, brindilles, sol, champignons symbiotiques et espèces ligneuses, et xylodégradation.
Je remarque aussi une stratégie d'embaument à la fois chez les fourmis et les abeilles.
Mon hypothèse: l’ingénierie des fourmis maintiendrait donc le mycélium "en dormance" à l'intérieur du matériau sous forme mycélienne et en choisissant des souches à croissance lente, comme les cladophialophora.
Le facteur "pathogène" fait-il partie des fonctions du carton - pour se protéger de destruction par d'autres organismes prédateurs (acariens? vers? mammifères? )? l'effet pathogène est-il opérant à l'état de dormance des hyphes ou seulement dans les spores? l'effet pathogène est-il un biais scientifique anthropocentré révélant des propriétés médicinales différentes pour d'autres espèces - comme chez les insectes? ont-elles des effets potentialisant dans la mixture?quelles sont les autres propriétés de ces micro-organismes?
(étude et illustrations à consulter ici:
Mycelial carton galleries of Azteca brevis (Formicidae) as a multi-species network. Veronika E. Mayer, Hermann Voglmayr http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/276/1671/3265).
vieux troncs d'arbre et les nids de carton noir des fourmis des bois en France - Bourgogne. |
Dans un premier temps, je suis entrain de regarder les variétés des champignons dans cette étude chez les fourmis azteka, repérer leurs propriétés grâce à la base de données mycobank.org et mycology online pour comprendre une logique et les interactions avec leur environnement.
Je suis surprise de voir que nombre de ces champignons sont ubiquistes et présents également en Europe. Je suis entrain de regarder le relevé de chaque espèce et de les comparés aux photos des moisissures que je trouve sur les troncs des anciennes colonies de fourmis noires.
Sur le terrain, j'ai pu déjà observé des fourmilières de fourmis noirs dans les Alpes ( à 1500m d'altitude) cheminant directement de vieillies pézizes, (??), ou directement sortant d'un tronc annexe immédiat contenant des galeries (peut-être un grenier ?). Les pézizomycètes sont assez ubiquistes, et les variétés pézizes orangées et pézizes vésiculeuses existent aussi bien au Costa Rica qu'en France par exemple, citons aussi les oreilles des bois. Cette observation commune peut indiquer l'importance des propriétés des pézizomycètes dans les matériaux de construction. La compréhension de leurs rôles pourrait ouvrir des applications en biomimétisme.
Deux vieux troncs (un hêtre et un sapin) abritant une ancienne colonie de fourmis des bois, abandonnés depuis, commençaient à fructifier.
nid de fourmis sous l'écorce d'un poirier avec une culture de tramates versicolor |
Hypothèse: Est-ce que les fourmis noires indiqueraient des sources de champignons et de mycélium aux abeilles, en échange des faveurs thermiques pour leur fourmilière et leur couvain?
Je dois observer ce phénomène s'il existe chez les fourmis, notamment celles qui habitent la ruche sauvage mais aussi chez d'autres colonies. Faire des recherches et observer aussi les champignons de prédilection de ces fourmis noires.
EPILOGUE MAINTENANCE DES ESPACES FORESTIERS
La maintenance excessive des espaces forestiers, en coupant des arbres avant leur croissance mâture (arbres centenaires minimum), en dégageant les arbres morts, en coupant les arbres cassés ou tombés, en "nettoyant" les espaces en décompositions, atteint profondément la biodiversité des forêts, et notamment des insectes xylophages, des fourmis des bois et des abeilles sauvages.
Une fois la ruche affaiblit, après plusieurs années, elle attire à nouveau ces mammifères insectivores qui peuvent consommer la ruche vieillissante et permettre au tronc de se décomposer pleinement. De nouveaux insectes sapro-xylophages viennent décomposer complètement l'arbre et enrichissent l'humus forestier de leurs excréments plus vite qu'une décomposition par érosion.
autres références:
vie et moeurs des abeilles de Karl Von Frisch http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_von_Frisch
danse des abeilles: http://fr.wikipedia.org/wiki/Danse_des_abeilles
http://www.apiculture-haut-bugey.com/?p=3098
http://lerucher.e-monsite.com/pages/biologie-de-l-abeille/la-vie-des-abeilles.html
http://www.untoitpourlesabeilles.fr/blog/
http://www.la-ruche-sauvage.com/ruches/rucsauv.php
http://www.la-ruche-sauvage.com/abeille/abennem.php
http://www.ruchetronc.fr/ruche_tronc.php?mn=9 l'arbre aux abeilles
http://www.ruchetronc.fr/ruche_tronc.php?mn=12 module de fabrication de la ruche tronc des cévenens
http://ruche-warre.com/les-paniers.html
http://ruche-warre.com/ruche-warre-videos.html
https://www.youtube.com/watch?v=1Qb2SAOVa54
https://www.youtube.com/watch?v=Y6cpc7shawY
http://www.toolito.com/bio/ruche-recolter-automatiquement-miel-sans-gener-abeilles/
http://fantasticfungi.com/paul-stamets-save-the-bees/
http://www.fungi.com/beefriendly.html
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http://removeandreplace.com/2013/05/07/how-to-easily-make-a-beehive-in-a-jar-backyard-project-diy/
Le livre de l'Abbé Emile Warré est en publication libre ici: http://www.apiculture-warre.fr/
Portails et témoignages sur les ruches bio: http://www.youtube.com/user/ruchebio
Le rucher école de la villa Le bosquet. Ruches bio, warré, kenyanne. http://rucherecole.fr/ et www.ruchebio.com
http://www.thehoneygatherers.com/
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http://www.encyclopedie-universelle.com/abeille1/abeille-histoire-hommes-civilisations-ruchers1.html
étude de ruches:
http://www.la-ruche-sauvage.com/ruches/rucetud.php#materiau
ruche en céramique:
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apithérapie
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