Communication et relations d'entre aide chez les plantes
Les plantes, les arbres créent des réseaux de solidarité ou de compétition pour vivre à travers les âges.
Suzanne Simard a démontré à l'aide du carbone 14 (naturellement radioactif) la réalité des arbres mères. Un arbre mère alimente une descendance et est capable d'identifier les besoins et les manques des plus jeunes, notamment de nourrir ceux plus faibles.
Mutualisation & sociabilisation représentent un des modèles de collaboration les plus avancé dans l'évolution. Et il semble que la génétique végétale, bien plus développée que la notre, nous impose une remise en question essentielle de notre propre intelligence et suprématie en terme de communication ou de sociabilisation.
Documentaire Nature Invisible Plantes Superpuissantes
plantimal expermimentation:
http://www.ekac.org/nat.hist.enig.html
http://www.ekac.org/plantimal.photos.html
http://www.astrosurf.com/luxorion/Bio/petunia-edunia-gene-kac.jpg
http://www.astrosurf.com/luxorion/bioastro-adaptation4.htm
http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/genetique-ogm-tour-horizon-complet-223/page/3/
http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-2994187/Mystery-alien-genes-Scientists-discover-DNA-NOT-ancestors-say-change-think-evolution.html
les feuilles en s'organisant sous forme de réseaux. Ils échangent des informations sur leur environnement, leur survie, les prédateurs, les pollinisateurs, grâce à d'échanges biochimiques et émotionnelles. Ils peuvent répondre y compris au stress, s'entre-aider, s’entraîner, apprendre et même jouer. Recevoir, traiter, intégrer ces multiples informations dans le but d'y répondre nous laisse encore perplexe, car cela bouscule notre conception du monde. Comment émettre, recevoir, identifier, stocker (mémoire) et transmettre (communauté, prédateurs, voisins, codage génétique, famille) sans cerveau ou système centralisé? Comment créer une organisation et une interaction avec d'autres organismes vivants sans conscience? Trois hypothèses:
1 Communiquer sans cerveau, est-ce possible?
2 Est-ce que les plantes ont un système neuronale comparable à un cerveau? Dans ce cas, nous devons étudier d'avantage.
3 Sommes-nous en présence d'une autre forme de communication et d'intelligence sociale?
Odorat, Toucher, Ouïe sont des sens majeurs chez les plantes. Les plantes peuvent utiliser des enzymes, des substances chimiques via le sol, mais aussi sous forme gazeuse par les airs. Elles peuvent émettre et recevoir des signaux sonores sous forme de clics. Elles sont également sensibles au champ magnétique terrestre qui leur servirait à établir une carte des autres individus en présence, notamment en fonction de leur composés ioniques cationiques. C'est pour cette autonomie énergétique et cette formidable capacité à explorer les sols, que des ingénieurs en bioénergie et aérospatial proposent un prototype de phytorobotechnologie.
Quant à la la lumière, elle a un fort impact pour permettre à la plante d'apprécier son environnement proche et lointain, nécessaire pour évaluer ses capacités de survie, notamment en forêt. Les phytochromes sont des capteurs de lumière directe ou de lumière réfléchie, de jour et de nuit. (plus d'infos à ce sujet sur cet article). La lumière réfléchie permet aux jeunes plantes de se représenter une carte 3D de la surface au dessus du sol et de la distance à parcourir pour atteindre une source de lumière pour satisfaire leur autonomie énergétique via la photosynthèse.
Mais l'essentiel de l'activité se passe surement dans le sol. 80% de la biomasse d'une plante se trouve en effet sous terre. Et les racines présentent une vie intelligente semblable à un "animal" en quête de nourriture. Darwin présentait déjà les choses sous cette forme en parlant des racines comme le cerveau des plantes, connu sous le nom de "The Root Braim Theory".
Un nouveau pan scientifique sur l'intelligence végétale fait des recherche en neurobiologie végétale à propos de cellules intelligentes végétales semblables à une activité neuronale.
Quant à la la lumière, elle a un fort impact pour permettre à la plante d'apprécier son environnement proche et lointain, nécessaire pour évaluer ses capacités de survie, notamment en forêt. Les phytochromes sont des capteurs de lumière directe ou de lumière réfléchie, de jour et de nuit. (plus d'infos à ce sujet sur cet article). La lumière réfléchie permet aux jeunes plantes de se représenter une carte 3D de la surface au dessus du sol et de la distance à parcourir pour atteindre une source de lumière pour satisfaire leur autonomie énergétique via la photosynthèse.
http://planete.gaia.free.fr/vegetal/botanique/intelligence.html |
Mais l'essentiel de l'activité se passe surement dans le sol. 80% de la biomasse d'une plante se trouve en effet sous terre. Et les racines présentent une vie intelligente semblable à un "animal" en quête de nourriture. Darwin présentait déjà les choses sous cette forme en parlant des racines comme le cerveau des plantes, connu sous le nom de "The Root Braim Theory".
Un nouveau pan scientifique sur l'intelligence végétale fait des recherche en neurobiologie végétale à propos de cellules intelligentes végétales semblables à une activité neuronale.
étude 2012 http://www.linv.org/images/papers_pdf/1-s2.0-s1360138512000544-main.pdf
étude mai 2012 http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0037382
http://www.australiangeographic.com.au/journal/plants-can-talk-to-each-other.htm
http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2012/06/13/les-plantes-entendent-elles/
http://www.myscience.ch/fr/wire/percer_la_communication_des_plantes-2011-unil
http://www.matierevolution.org/spip.php?article2006
biohome http://en.wikipedia.org/wiki/BioHome
la mycorhize http://www.fao.org/docrep/007/y5053f/y5053f0d.htm
http://www.ted.com/talks/stefano_mancuso_the_roots_of_plant_intelligence.html Stefano Mancuso
la physiologie végétale de David Hoppkins
la vie secrète des plantes de Jean Marie Pelt, la solidarité chez les plantes, les animaux, la loi de la jungle
The secret life of plants de Peter Tompkins & Christopher Bird (1975)
Primary percetpion: biocommunication with plants, living food and human cells de Cleve Backster
Mother tree theory de Suzanne Simard.
ted talk roots intelligence of plants http://lejournaldeschouettessavantes.cafe-sciences.org/articles/tag/ethologie-vegetale/
le réseau racinaire des plantes: http://en.academic.ru/dic.nsf/enwiki/35786
http://planete.gaia.free.fr/vegetal/botanique/intelligence.html
http://www.linv.org/publications/ Publications de l'Institut International de Neurobiologie Végétale.
http://psb2015.com/ Plants signaling & behavior
Mycocommunication Réseau de communication dans la mycosphère:
Fungus network 'plays role in plant communication' http://www.bbc.com/news/science-environment-22462855
<<As the researchers allowed single plants in the sets to be infested with aphids, they found that if the infested plant was connected to another by the mycorrhizae, the un-infested plant began to mount its chemical defence.
Those unconnected by the networks appeared not to receive the signal of attack, and showed no chemical response.
"Mycorrhizal fungi need to get [products of photosynthesis] from the plant, and they have to do something for the plant," explained John Pickett of Rothamsted Research.
"In the past, we thought of them making nutrients available from the [roots and soil], but now we see another evolutionary role for them in which they pay the plant back by transmitting the signal efficiently," he told BBC News.>>
des phytohormones chez les champignons:
Des phytohormones chez les champignons? après les facteurs myc et les facteurs nod, de l'acide abscissique et de la citokinine ont été trouvées chez les champignons des forêts tempérées. Parmi les 20 espèces de champignons testées dans cette étude, saprophytes, symbiotiques (ectomycorhiziens) ou parasites, ont tous démontré leur capacité à synthétiser des hormones "végétales" dans leur mode d'alimentation. Cela suggère qu'il existerait une voie d'assimilation et de dégradation de la cytokinine commune entre les champignons. Une possible voie d'assimilation commune de citokinine et d'acide abscissique chez les champignons des forêts des pays tempérés.
http://www.mycologia.org/content/107/2/245.abstract
Erin N. Morrison1 _ Environmental and Life Sciences Graduate Program, Trent University, Peterborough, Ontario, K9J 7B8 Canada
Sarah Knowles and Allison Hayward_ Biology Department, Trent University, Peterborough, Ontario, K9J 7B8 Canada
R. Greg Thorn _ Department of Biology, Western University, London, Ontario, N6A 5B7 Canada
Barry J. Saville _ Forensic Science Program, Trent University, Peterborough, Ontario, K9J 7B8 Canada
R.J.N. Emery _ Author Affiliations _Biology Department, Trent University, Peterborough, Ontario, K9J 7B8 Canada
[Extrait ]
"The phytohormones, abscisic acid and cytokinin, once were thought to be present uniquely in plants, but increasing evidence suggests that these hormones are present in a wide variety of organisms. Few studies have examined fungi for the presence of these “plant” hormones or addressed whether their levels differ based on the nutrition mode of the fungus. This study examined 20 temperate forest fungi of differing nutritional modes (ectomycorrhizal, wood-rotting, saprotrophic). Abscisic acid and cytokinin were present in all fungi sampled; this indicated that the sampled fungi have the capacity to synthesize these two classes of phytohormones. Of the 27 cytokinins analyzed by HPLC-ESI MS/MS, seven were present in all fungi sampled. This suggested the existence of a common cytokinin metabolic pathway in fungi that does not vary among different nutritional modes. Predictions regarding the source of isopentenyl, cis-zeatin and methylthiol CK production stemming from the tRNA degradation pathway among fungi are discussed."