Le biotope du Sureau noir et de l'Oreille des Bois.
: sureau, viorne, pommier, prunier, cerisier, merisier, noisetier, noyer, frêne, peuplier, tilleul, aulne, saule, osier, cornouiller, grande graminée, roseau, ronce, rosier, houblon, vigne, violette, primevère, alliaire, ail des ours, fraise des bois, oseille, cerfeuil, égopode, bardane, angélique, reine des prés, ortie, oreille des bois, pézize veinée, morillon, morille, mousseron, agaric, volvaire, pleurotes.
Mais le milieu du Sureau n'est pas propice à l'élevage de bétail ou de gibier, la végétation est toxique notamment pour les cochons, les vaches, les moutons, les chèvres, les chevaux, les ânes, les rongeurs et les lapins, et souvent trop humide, froid et venteux.
La végétation est favorable à l'élevage de poissons (sous réserve que les baies ne leur soient pas toxiques), de oiseaux, des grenouilles ou à l'héliciculture (escargots) dans les milieux humides, ombragés et forestiers.
La végétation est favorable à l'apiculture dans les milieux plus exposés, dans les fruticées à prunellier et rosacées par exemple, plus ouverts et plus ensoleillés, en veillant à garantir de bonnes conditions de vie aux abeilles, hors zones humides et venteuses.
La disponibilité de la ressource en eau et l'humidité ambiante semblent bien plus déterminantes pour définir un optimum écologique que la structure du sol, sa granulométrie ou son Ph, car le Sureau noir est très ubiquiste: il vit dans 7 biotopes différents. Le biotope du sureau est peuplé d'une végétation mellifère et odorante aux propriétés médicinales parmi les plus recherchées. Le sureau est lui-même très parfumé. Découvrez l'univers rafraîchissant et parfumé du sureau noir.
Sur le plan pédagogique, je mentionne l'ensemble des possibilités agricoles. Sur le plan éthique, je cautionne uniquement un élevage en plein air qui laisse les animaux en vie!... je vous laisse faire le tri ;-)... il reste 5 activités: les oeufs, le miel en apiculture naturelle, la laine, l'élevage de conservation et les écuries de loisirs, de refuge. J'émets une certaine réserve à la sylviculture et une opposition totale à la déforestation.
#SUREAU #EAU #PISCICULTURE #HÉLICICULTURE #MYCICULTURE #ECOCONSTRUCTION #CHAUME #VANNERIE # PHTYOEPURATION #HERBORISTERIE #PARFUMERIE #SYLVICULTURE #ARBORICULTURE #VOLAILLE #APICULTURE (dans les biotopes à taillis ensoleillées de rosacées - prunelliers)
Mais le milieu du Sureau n'est pas propice à l'élevage de bétail ou de gibier, la végétation est toxique notamment pour les cochons, les vaches, les moutons, les chèvres, les chevaux, les ânes, les rongeurs et les lapins, et souvent trop humide, froid et venteux.
La végétation est favorable à l'élevage de poissons (sous réserve que les baies ne leur soient pas toxiques), de oiseaux, des grenouilles ou à l'héliciculture (escargots) dans les milieux humides, ombragés et forestiers.
La végétation est favorable à l'apiculture dans les milieux plus exposés, dans les fruticées à prunellier et rosacées par exemple, plus ouverts et plus ensoleillés, en veillant à garantir de bonnes conditions de vie aux abeilles, hors zones humides et venteuses.
La disponibilité de la ressource en eau et l'humidité ambiante semblent bien plus déterminantes pour définir un optimum écologique que la structure du sol, sa granulométrie ou son Ph, car le Sureau noir est très ubiquiste: il vit dans 7 biotopes différents. Le biotope du sureau est peuplé d'une végétation mellifère et odorante aux propriétés médicinales parmi les plus recherchées. Le sureau est lui-même très parfumé. Découvrez l'univers rafraîchissant et parfumé du sureau noir.
Sur le plan pédagogique, je mentionne l'ensemble des possibilités agricoles. Sur le plan éthique, je cautionne uniquement un élevage en plein air qui laisse les animaux en vie!... je vous laisse faire le tri ;-)... il reste 5 activités: les oeufs, le miel en apiculture naturelle, la laine, l'élevage de conservation et les écuries de loisirs, de refuge. J'émets une certaine réserve à la sylviculture et une opposition totale à la déforestation.
#SUREAU #EAU #PISCICULTURE #HÉLICICULTURE #MYCICULTURE #ECOCONSTRUCTION #CHAUME #VANNERIE # PHTYOEPURATION #HERBORISTERIE #PARFUMERIE #SYLVICULTURE #ARBORICULTURE #VOLAILLE #APICULTURE (dans les biotopes à taillis ensoleillées de rosacées - prunelliers)
sureau noir dans une clairière, sur la source souterraine. |
_Le sureau noir pousse dans les bois frais et humide, toujours à proximité d'une source d'eau ruisselante ou souterraine proche.
_Le sureau rouge pousse en montagne, dans les zones humides et froides.
_Le sureau hièble pousse souvent en plaine, dans les zones agricoles polluées au nitrites, dont il est bio-indicateur, ou les marécages hydromorphes.
Le sureau noir, Sambucus nigra, est un des premiers arbres de la haie fruitière à débourrer (en février). Ses jeunes bourgeons sont riches en huile essentielle, en tanins, en sambunigrine (toxique), en antocyane (? à vérifier) et sont recouverts d'une cire.
Les jeunes feuilles sont consommées par les chenilles des papillons de nuit, les baies sont consommées par les oiseaux à la fin de l'été, et les blaireaux pour purger leur organisme, notamment les reins et favoriser l'élimination des toxines.
Les feuilles sont diurétiques et dépuratives. Les jeunes feuilles sont surtout consommées par les chenilles. Elles sont les premières sources de nourriture, parfois exclusive, pour les chenilles des papillons de nuit.
Ses fruits font le régal des oiseaux dès la fin de l'été. Son écorce est unique: elle est claire, fibreuse et surtout elle est marqué de lenticelles liégeuse. Ses rameaux sont creux au coeur, contenant une moelle blanche mousseuse et aérée. Cette structure fait circuler l'air et l'oxygène rapidement pour ventiler la plante, réchauffer les tissus et pour produire de l'énergie en dégradant l'oxygène en carbone (voie de respiration oxydative alternative). L'écorce liégeuse est hydrofuge. C'est un bois très léger qui se décompose très rapidement.
Cette physiologie est spécifiquement adaptée à l'humidité et à l'immersion de son système racinaire. C'est pour cela que l'on retrouve le sureau noir aussi bien en climat tempéré que sous les climats subtropicaux.
Les vieilles branches de sureau accueillent souvent les Champignons noirs, Oreille de Judas, Auricularia auricula judae.
Cette physiologie est spécifiquement adaptée à l'humidité et à l'immersion de son système racinaire. C'est pour cela que l'on retrouve le sureau noir aussi bien en climat tempéré que sous les climats subtropicaux.
Les vieilles branches de sureau accueillent souvent les Champignons noirs, Oreille de Judas, Auricularia auricula judae.
Il supporte les PHs basique ou acide, avec un optimum entre 5,5 et 6, et tolère très bien des sols calcaires jusqu'à un PH8, avec une préférence pour les sols drainants. Il a développé cette adaptabilité dans son architecture physiologique alvéolée, mousseuse, drainante et détoxifiante, et la sollicitation d'une respiration alternative nécessaire dans son milieu ombragé et humide, voir inondée. Le sureau ne supporte pas la sécheresse du fait de son architecture aérée et drainante.
les fleurs
fleurs de sureau noir - photo internaute |
Les fleurs de sureau noir sont comestibles crues, séchées ou cuites; on en fait notamment d'excellents beignets en été et des tisanes rafraîchissantes et médicinales.
Astuce! Les pommes conservées sur un lit de fleurs de sureau séchées prennent un goût exotique d'ananas. Pour l'avoir testé, je confirme que cela change le goût de la pomme ou de la compote (si on la cuit avec des fleurs de sureau) en une saveur atypique absolument délicieuse.
Les fleurs de sureau libère une huile essentielle mielleuse, voir vanillée, en séchant, un peu comme la reine des prés ( la coumarine) ou l'asperule odorante.
les fruits
Les fruits du sureaux noirs sont comestibles cuits.
Tous les fruits de sureaux crus sont émétiques, purgatif voir cathartiques! Ils contiennent de la sambunigrine et de la vicianine, deux glucosides cyanogénétiques.
Les oiseaux sont insensibles à la sambunigrine, comme à la plupart des toxines contenues dans les baies de viornes, de cornouillers, de chèvrefeuille, de bryone ou d'autres, dont ils ne consomment que certaines doses selon les espèces, et les utilisent parfois comme purgatifs et comme médicament plutôt que comme aliment, comme par exemple la bryone.
Confiture et gelée de sureau noir : recettes à l'ancienne:http://suite101.fr/article/confiture-et-gelee-de-sureau-noir---recettes-a-lancienne-a14452#.VRUt2Y5wtn4
Les parties vertes
Toutes les parties vertes du sureau peuvent être émétiques et purgatives. Les feuilles peuvent être utilisées dans des préparations médicinales comme diurétiques et dépuratif, mais je n'en connais pas le dosage, donc, à éviter.
La plante contient des oxalates de calcium. Les feuilles fraîches peuvent être toxiques à fortes doses, car elles sont riches en acide cyanhydrique.
Le Sureau noir, Sambucus nigra, est présent dans 7 biotopes de France.
Les biotopes primaires du sureau noir son les forêts alluviales et riveraines et les ripisylves.
Le biotope optimale du sureau est le biotope de l'aubépine épineuse à 2 styles.
Les biotopes secondaires sont les talus et les fossés des chemins, des routes, des remblais, des anciennes décharges, les prairies agricoles, les bords de cultures, les anciens parcs à cochons (riche en azote), les haies de bocages, les environs des fermes et des villages.
source: L'encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales Tome 2 de Gérard Ducerf. , Tela Botanica, Catminat de Philippe Julve, Corine biotope.
Les biotopes de référence du sureau noir sont:
_Les Fruticées à Prunelliers et à Ronces [Pruno-Rubenion fruticosi ("Prunion spinosae")]
Communautés mésophiles et souvent luxuriantes caractéristiques des bords de forêts de Carpinion et formations de substitution avec Prunus spinosa, Carpinus betulus, Crataegus spp., Sambucus nigra, Rosa spp., Viburnum opulus, Rubus spp.. Sont inclues les fruticées à Prunus spinosa pauvres en espèces (correspondant aux formations à Rubus fruticosus, R. bifrons).
_Les Clairières à couvert arbustif [Sambuco-Salicion capraeae]
Formations de Salix caprea, Sambucus nigra, S. racemosa, Sorbus aucuparia, Rubus spp. succédant aux formations herbacées dans la fermeture des clairières
_Les Bois d'Aulnes glutineux [Alnus glutinosa].
Formations non riveraines, non marécageuses dominées par Alnus glutinosa, incluant la sous-communauté à Sambucus nigra de la formation atlantique à Alnus glutinosa-Urtica dioica.
_Les Galeries ibériques de grands Saules [Populo nigrae-Salicetum neotrichae]
Galeries de Saules arborescents dominées par Salix neotricha accompagné par Salix alba, S. fragilis, Populus nigra et quelquefois Populus alba, Fraxinus angustifolia, Frangula alnus, Sambucus nigra, Ulmus spp., formant aussi la végétation ligneuse la plus proche de l'eau le long du cours moyen ou inférieur des grandes rivières, soumises à des amplitudes saisonnières faibles dans les contreforts méso- et supra-méditerranéens de la cordillère cantabrique, du secteur ibérique et des régions avoisinantes.
_Les Bois de Frênes et d'Aulnes des rivières à eaux lentes [Puno-Fraxinetum, Ulmo-Fraxinetum.]
Bois d'Europe centrale et, localement, occidentale, liés aux rivières des larges vallées ou des plaines à courant faible et uniforme, avec Fraxinus excelsior, Alnus glutinosa, Prunus padus, Ulmus laevis, Quercus robur, Humulus lupulus, Rubus idaeus, R. caesius, Ribes nigrum, R. rubrum, Sambucus nigra, Aegopodium podagraria, Peucedanum palustre, Glyceria maxima, Iris pseudacorus, Carex acutiformis, C. riparia, Phalaris arundinacea, Filipendula ulmaria, Cirsium oleraceum, C. palustre. (Oberdorfer, 1953, 1990 ; Noirfalise et Sougnez, 1960 ; Ellenberg, 1963, 1988 ; Westhoff et den Held, 1975 ; Bournérias, 197
_Galeries d'Aulnes nord-ibériques [Hyperico androsaemi-Alnetum, Valeriano pyrenaicae-Alnetum, Scrophulario alpestris-Alnetum (Alnetum catalaunicum), Carici pendulae-Alnetum, Lamio flexuosi-Alnetum. ]
Bois riverains d'Aulnes ou de Frênes et d'Aulnes des cours d'eaux collinéens et montagnards du nord de la péninsule ibérique, soumises à une influence médio-européenne profondément marquée en particulier par la présence de Fraxinus excelsior (et non de F. angustifolia). Ils sont caractéristiques des cours d'eaux originaires des Pyrénées. La canopée peut renfermer Ulmus glabra, Quercus robur et des grands Saules ; le sous-bois comprend Sambucus nigra, Corylus avellana, Cornus sanguinea, Rubus caesius, Carex pendula, C. remota, Festuca gigantea, Bromus ramosus, Lathraea clandestina, Circaea lutetiana, Hypericum androsaemum, Solanum dulcamara, Valeriana pyrenaica, Lysimachia nemorum, Saxifraga hirsuta, Galanthus nivalis, Athyrium filix-femina, Dryopteris dilatata, Osmunda regalis, Equisetum telmateia.
(Oberdorfer, 1953 ; Dierschke, 1980 ; Rivas-Martinez et al., 1984)
_Les Galeries de Peupliers provenço-languedociennes [Populetum albae p.]
Forêts galeries riveraines bordant les cours d'eaux et les autres plans d'eau de Provence et du Languedoc, en particulier les rivières de la périphérie méditerranéenne des Pyrénées, les rivières languedociennes drainant les Causses et le Massif Central méridional, les réseaux du Rhône et de la Durance, spécialement la Camargue, le Verdon, le Var, avec Populus alba, P. nigra, Ulmus minor, Fraxinus angustiufolia (accompagné localement par F. excelsior), Acer negundo, A. campestre, A. platanoides, Celtis australis, Quercus pubescens, Alnus glutinosa, et un sous-bois avec Cornus sanguinea, Rubus caesius, Sambucus nigra, Vitis vinifera, Bryonia cretica, Humulus lupulus, Rubia peregrina, Solanum dulcamara, Alliaria petiolata, Cucubalus baccifer, Saponaria officinalis, Iris foetidissima, Arum italicum, Brachypodium sylvaticum, Carex pendula ; Celtis australis peut localement former un faciès (ex. Estérel).
La végétation bio-indicatrice de l'abondance potentielle de Sureau noir rassemble les espèces suivantes:
baies de sureau noir mûres - photo internaute. |
Tous les fruits de sureaux crus sont émétiques, purgatif voir cathartiques! Ils contiennent de la sambunigrine et de la vicianine, deux glucosides cyanogénétiques.
Les graines présentes dans les baies de sureau contiennent de la sambunigrine et de la vicianine, deux glycosides cyanogénétiques, alors que l’écorce contient des substances cathartiques qui peuvent causer des intoxications, des nausées et des vomissements. L’ingestion des baies crues a un effet laxatif et diurétique, et peut provoquer des nausées et des vomissements à doses élevées. L'acide cyanhydrique est libéré par des enzymes végétales dans l'organisme des animaux, après l'ingestion. Les baies sont cependant sans danger une fois cuites ou déshydratées.
La chaleur et la cuisson détruisent ces toxines, qui sont thermolabiles.Les oiseaux sont insensibles à la sambunigrine, comme à la plupart des toxines contenues dans les baies de viornes, de cornouillers, de chèvrefeuille, de bryone ou d'autres, dont ils ne consomment que certaines doses selon les espèces, et les utilisent parfois comme purgatifs et comme médicament plutôt que comme aliment, comme par exemple la bryone.
Confiture et gelée de sureau noir : recettes à l'ancienne:http://suite101.fr/article/confiture-et-gelee-de-sureau-noir---recettes-a-lancienne-a14452#.VRUt2Y5wtn4
Les parties vertes
Toutes les parties vertes du sureau peuvent être émétiques et purgatives. Les feuilles peuvent être utilisées dans des préparations médicinales comme diurétiques et dépuratif, mais je n'en connais pas le dosage, donc, à éviter.
La plante contient des oxalates de calcium. Les feuilles fraîches peuvent être toxiques à fortes doses, car elles sont riches en acide cyanhydrique.
LES BIOTOPES DU SUREAU NOIR
Les 7 biotopes de référence du sureau noir
ripisylve de frênes, sureaux, houblon, ronces, prunelliers, pruniers, ortie, noisetiers, noyers, lierre. |
Les biotopes primaires du sureau noir son les forêts alluviales et riveraines et les ripisylves.
Le biotope optimale du sureau est le biotope de l'aubépine épineuse à 2 styles.
Les biotopes secondaires sont les talus et les fossés des chemins, des routes, des remblais, des anciennes décharges, les prairies agricoles, les bords de cultures, les anciens parcs à cochons (riche en azote), les haies de bocages, les environs des fermes et des villages.
source: L'encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales Tome 2 de Gérard Ducerf. , Tela Botanica, Catminat de Philippe Julve, Corine biotope.
Les biotopes de référence du sureau noir sont:
_Les Fruticées à Prunelliers et à Ronces [Pruno-Rubenion fruticosi ("Prunion spinosae")]
Communautés mésophiles et souvent luxuriantes caractéristiques des bords de forêts de Carpinion et formations de substitution avec Prunus spinosa, Carpinus betulus, Crataegus spp., Sambucus nigra, Rosa spp., Viburnum opulus, Rubus spp.. Sont inclues les fruticées à Prunus spinosa pauvres en espèces (correspondant aux formations à Rubus fruticosus, R. bifrons).
_Les Clairières à couvert arbustif [Sambuco-Salicion capraeae]
Formations de Salix caprea, Sambucus nigra, S. racemosa, Sorbus aucuparia, Rubus spp. succédant aux formations herbacées dans la fermeture des clairières
_Les Bois d'Aulnes glutineux [Alnus glutinosa].
Formations non riveraines, non marécageuses dominées par Alnus glutinosa, incluant la sous-communauté à Sambucus nigra de la formation atlantique à Alnus glutinosa-Urtica dioica.
_Les Galeries ibériques de grands Saules [Populo nigrae-Salicetum neotrichae]
Galeries de Saules arborescents dominées par Salix neotricha accompagné par Salix alba, S. fragilis, Populus nigra et quelquefois Populus alba, Fraxinus angustifolia, Frangula alnus, Sambucus nigra, Ulmus spp., formant aussi la végétation ligneuse la plus proche de l'eau le long du cours moyen ou inférieur des grandes rivières, soumises à des amplitudes saisonnières faibles dans les contreforts méso- et supra-méditerranéens de la cordillère cantabrique, du secteur ibérique et des régions avoisinantes.
_Les Bois de Frênes et d'Aulnes des rivières à eaux lentes [Puno-Fraxinetum, Ulmo-Fraxinetum.]
Bois d'Europe centrale et, localement, occidentale, liés aux rivières des larges vallées ou des plaines à courant faible et uniforme, avec Fraxinus excelsior, Alnus glutinosa, Prunus padus, Ulmus laevis, Quercus robur, Humulus lupulus, Rubus idaeus, R. caesius, Ribes nigrum, R. rubrum, Sambucus nigra, Aegopodium podagraria, Peucedanum palustre, Glyceria maxima, Iris pseudacorus, Carex acutiformis, C. riparia, Phalaris arundinacea, Filipendula ulmaria, Cirsium oleraceum, C. palustre. (Oberdorfer, 1953, 1990 ; Noirfalise et Sougnez, 1960 ; Ellenberg, 1963, 1988 ; Westhoff et den Held, 1975 ; Bournérias, 197
_Galeries d'Aulnes nord-ibériques [Hyperico androsaemi-Alnetum, Valeriano pyrenaicae-Alnetum, Scrophulario alpestris-Alnetum (Alnetum catalaunicum), Carici pendulae-Alnetum, Lamio flexuosi-Alnetum. ]
Bois riverains d'Aulnes ou de Frênes et d'Aulnes des cours d'eaux collinéens et montagnards du nord de la péninsule ibérique, soumises à une influence médio-européenne profondément marquée en particulier par la présence de Fraxinus excelsior (et non de F. angustifolia). Ils sont caractéristiques des cours d'eaux originaires des Pyrénées. La canopée peut renfermer Ulmus glabra, Quercus robur et des grands Saules ; le sous-bois comprend Sambucus nigra, Corylus avellana, Cornus sanguinea, Rubus caesius, Carex pendula, C. remota, Festuca gigantea, Bromus ramosus, Lathraea clandestina, Circaea lutetiana, Hypericum androsaemum, Solanum dulcamara, Valeriana pyrenaica, Lysimachia nemorum, Saxifraga hirsuta, Galanthus nivalis, Athyrium filix-femina, Dryopteris dilatata, Osmunda regalis, Equisetum telmateia.
(Oberdorfer, 1953 ; Dierschke, 1980 ; Rivas-Martinez et al., 1984)
_Les Galeries de Peupliers provenço-languedociennes [Populetum albae p.]
Forêts galeries riveraines bordant les cours d'eaux et les autres plans d'eau de Provence et du Languedoc, en particulier les rivières de la périphérie méditerranéenne des Pyrénées, les rivières languedociennes drainant les Causses et le Massif Central méridional, les réseaux du Rhône et de la Durance, spécialement la Camargue, le Verdon, le Var, avec Populus alba, P. nigra, Ulmus minor, Fraxinus angustiufolia (accompagné localement par F. excelsior), Acer negundo, A. campestre, A. platanoides, Celtis australis, Quercus pubescens, Alnus glutinosa, et un sous-bois avec Cornus sanguinea, Rubus caesius, Sambucus nigra, Vitis vinifera, Bryonia cretica, Humulus lupulus, Rubia peregrina, Solanum dulcamara, Alliaria petiolata, Cucubalus baccifer, Saponaria officinalis, Iris foetidissima, Arum italicum, Brachypodium sylvaticum, Carex pendula ; Celtis australis peut localement former un faciès (ex. Estérel).
source: CORINE BIOTOPE
Le biotope optimal du sureau noir
optimum écologique du sureau noir Philippe Julve - base de donnée phytosociologique Catminat à voir sur Tela botanica |
ARBRES: Erable sycomore, Frêne, Chêne pédonculé.
ARBUSTES: Sureau noir, fusain, aubépine monogyne, noisetier, cornouiller sanguin, prunellier.
LIANES: lierre grimpant
HERBACEES: géranium robert, benoîte urbaine, ortie dioïque, gaillet gratteron, lierre terrestre.
GRAMINEES: _
COUVRESOL: lierre grimpant, lierre terrestre
NFP: _
Ces plantes compagnes caractéristiques sont souvent abondantes.
Les plantes compagnes bio-indicatrices de l'abondance du Sureau noir sont: la présence d'autres sureaux.
Les plantes bio-indicatrices de la présence potentielle de sureau sont l'érable, le fusain, le géranium robert et la benoîte urbaine.
Les plantes bio-indicatrices de la présence potentielle de sureau noir sont la présence de sureau à 10% minimum dans la végétation du milieu, l'ortie dioïque, le frêne, l'aubépine monogyne >10% minimum, le lierre grimpant, le gaillet gratteron, le chêne pédonculé, le noisetier, le lierre terrestre, le cornouiller sanguin et le prunellier.
Remarque: Selon les sources, l'optimum écologique diverge, notamment concernant le PH, ce qui s'explique par une grande diversité de biotopes et une forte ubiquité. Dans la nature, j'ai pu observer plusieurs optimum dans plusieurs biotopes, aussi bien en plaine calcaire qu'en collines acides voir en montagne, sur des terrains drainants, argileux, forestier. Donc je dirais qu'on ne peut pas résumer le sureau à un seul optimum écologique. L'essentiel, me semble-t-il, est de repérer le type de végétation et de milieu sur votre terrain et de le comparer à la liste CORINE, et d'orienter votre optimum en fonction de l'un des 7 biotopes qui se rapproche le plus de votre situation.
>>> La disponibilité de la ressource en eau et l'humidité ambiante semblent plus déterminantes pour définir un optimum écologique que la structure du sol, sa granulométrie ou son Ph.
Remarque: Selon les sources, l'optimum écologique diverge, notamment concernant le PH, ce qui s'explique par une grande diversité de biotopes et une forte ubiquité. Dans la nature, j'ai pu observer plusieurs optimum dans plusieurs biotopes, aussi bien en plaine calcaire qu'en collines acides voir en montagne, sur des terrains drainants, argileux, forestier. Donc je dirais qu'on ne peut pas résumer le sureau à un seul optimum écologique. L'essentiel, me semble-t-il, est de repérer le type de végétation et de milieu sur votre terrain et de le comparer à la liste CORINE, et d'orienter votre optimum en fonction de l'un des 7 biotopes qui se rapproche le plus de votre situation.
>>> La disponibilité de la ressource en eau et l'humidité ambiante semblent plus déterminantes pour définir un optimum écologique que la structure du sol, sa granulométrie ou son Ph.
sources:
Ecologie du Sureau noir sur Tela Botanica: http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-60241-ecologie
Plantes discriminantes à seuil d'abondance dans SOPHY: http://junon.u-3mrs.fr/msc41www/txtabd/PD4385.html
PHENOLOGIE
CYCLE DE VIE DU SUREAU
Phénologie su Sureaufeuillaison: débourrement février. feuillaison avril. brunissement: défoliation: , bourgeons:
floraison: mai-juillet.
fructification: pollinisation: mai-juillet, fruits immatures: juin -juillet (verts, puis rouges), fruits mûrs (noirs): mi-août à septembre, dissémination (oiseaux): mi-août-septembre.
graine: semis , germination:
http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-60241-synthese
http://hortical.com/article60.html
Phénologie Ecosystémique
roue phénologique écosystémique du Sureau noir en cours.
LE BIOTOPE DU SUREAU NOIR
Tableau SOPHY - Liste des plantes socio-écologiques du Sureau noir |
ARBRES: Frêne, chêne pédonculé, érable sycomore, orme champêtre.
ARBUSTES: Sureau noir, Noisetier, aubépine monogyne, cornouiller sanguin, fusain, prunellier.
LIANES: lierre.
HERBACEES: ortie dioïque, gaillet gratteron, géranium robert, benoîte urbaine, lamier jaune, arum tacheté, sceau de salomon.
GRAMINEES: brachypode des bois.
FOUGERES:
MOUSSES:
COUVRESOL:
NFP:
Les autres plantes écologiquement similaires sont: le groseillier, le lierre terrestre, l'épiaire des bois, le ficaire, la circée commune, le lamier tacheté, la viorne obier, la scrofulaire noueuse, la ronce bleue, l'érable plane.
Résumé: Le biotope du Sureau noir réunit 2353 plantes compagnes potentielles. La biodiversité de la végétation varie selon les 7 milieux favorables au Sureau noir. Parmi ces plantes, 20 d'entre elles sont bio-indicatrices de la présence de Sureau noir (voir tableau).
Il y a 20 espèces de plantes qui caractérisent la végétation dans laquelle poussent les sureaux noirs: 20% sont des espèces ligneuses arborescentes (4 espèces), 25% sont des arbustes (5 espèces), 50% sont des herbacées (10 espèces), dont 5% sont des graminées (1 espèce), 10% à 15% sont des plantes couvresol (2 à 3 espèces) et 5% sont des lianes (1 espèce). Il n'y a pas nécessairement de fixateur d'azote caractéristique.
Le sureau noir pousse dans une végétation abondante de Frênes (25% min), de Noisetiers (25% min), d'Aubépine monogyne (10% min). Dans leur biotope optimal, les Sureaux noirs représentent 10% minimum de la végétation du milieu.
Le sureau noir s'associe à 54% avec le Noisetier, à 53% avec le Frêne, à 50% avec le Lierre, à 49% avec l'Ortie dioïque et l'Aubépine monogyne.
Le sureau noir s'associe à 38% avec le Gaillet gratteron, à 37% avec le Chêne pédonculé, le Cornouiller sanguin, à 35% avec le Géranium robert, à 33% avec le Fusain et la Benoîte urbaine, à 32% avec le Lierre terrestre et le Prunellier, à 31% avec le Lamier jaune, à 30% avec l'Erable sycomore, à 29% avec le Brachypode des bois, à 28% avec l'Arum tacheté et à 25% avec le Sceau de Salomon et l'Orme champêtre.
Il y a 20 espèces de plantes qui caractérisent la végétation dans laquelle poussent les sureaux noirs: 20% sont des espèces ligneuses arborescentes (4 espèces), 25% sont des arbustes (5 espèces), 50% sont des herbacées (10 espèces), dont 5% sont des graminées (1 espèce), 10% à 15% sont des plantes couvresol (2 à 3 espèces) et 5% sont des lianes (1 espèce). Il n'y a pas nécessairement de fixateur d'azote caractéristique.
Le sureau noir pousse dans une végétation abondante de Frênes (25% min), de Noisetiers (25% min), d'Aubépine monogyne (10% min). Dans leur biotope optimal, les Sureaux noirs représentent 10% minimum de la végétation du milieu.
Le sureau noir s'associe à 54% avec le Noisetier, à 53% avec le Frêne, à 50% avec le Lierre, à 49% avec l'Ortie dioïque et l'Aubépine monogyne.
Le sureau noir s'associe à 38% avec le Gaillet gratteron, à 37% avec le Chêne pédonculé, le Cornouiller sanguin, à 35% avec le Géranium robert, à 33% avec le Fusain et la Benoîte urbaine, à 32% avec le Lierre terrestre et le Prunellier, à 31% avec le Lamier jaune, à 30% avec l'Erable sycomore, à 29% avec le Brachypode des bois, à 28% avec l'Arum tacheté et à 25% avec le Sceau de Salomon et l'Orme champêtre.
Le biotope du sureau est une flore odorante.
les arbres
Le sureau noir s'associe à 20% avec les arbres (4 espèces/20). Le sureau noir s'associe à 53% avec les frênes, à 37% avec les chênes pédonculés, à 30% avec l'érable sycomore et à 25% avec l'orme champêtre.
suite à venir.
les arbustes
Le Sureau noir s'associe à 25% avec des arbustes (5 espèces/20). Le sureau noir s'associe avec d'autres sureaux noirs, à 54% avec des noisetiers, à 49% avec l'aubépine monogyne, à 37% avec le cornouiller sanguin, à 33% avec le fusain et à 32% avec le prunellier.
Tous ces arbustes sont des espèces fruitières des fourrés, des haies bocagères et des lisières forestières. Le milieu offre des fruits toute l'année. Il est donc important de préserver une couverture permanente d'arbustes fruitiers, notamment à baies, pour attirer les oiseaux. Le sureau noir attire à lui seul une soixante d'espèces d'oiseaux différents! Autant dire que c'est un arbuste absolument essentiel dans un verger, une haie et une forêt jardin.
Les oiseaux sont les animaux compagnons des sureaux, dont dépend sa dissémination de graines. Ils régulent largement les insectes sur les arbres fruitiers car ils sont frugivores et insectivores. Ce qui est essentiel dans une zone humide, où prolifèrent les chenilles et les insectes volants notamment. Rappelons que le sureau est l'hôte privilégié des chenilles de papillons de nuit, de pucerons noirs et de fourmis... les oiseaux garantissent donc un équilibre dans les populations d'insectes.
Il est fort probable que la chaîne tropique des insectes délibérément accueillis par le sureau noir, puisque ceux ci ont même développés une immunité aux toxines du sureau comme à la sambunigrine, et l'utilisent même pour leur compte (les pucerons noirs du sureau se gorgent de sambunigrine pour se défendre contre les prédateurs), servent d'appâts pour attirer les oiseaux jusqu'à la maturation des fruits à la mi-août, période pendant laquelle les pucerons noirs migrent du sureau vers les rumex, pour revenir en automne.
Les baies attirent essentiellement les oiseaux, et les petits fruits comme les prunelles les renards. Cette biocénose est plus favorables aux oiseaux qu'aux herbivores, aux rongeurs notamment, dont cherchent à se prévenir le sureau, notamment avec ses toxines comme la sambunigrine et la vicianine, deux phytototoxines cyanogéniques, mortelles pour les rongeurs et les mammifères; seuls les oiseaux (plus de 60 espèces) et le blaireau n'y sont pas sensibles.
Les Blaireaux et les Renards se nourrissent aussi de lapins, de souris, de campagnols et d'autres rongeurs; ils sont donc favorables à la préservation du système racinaire du sureau. Il n'y a d'ailleurs pas de graminées favorables aux petits rongeurs, le brachypode des bois étant également consommé par les oiseaux. Les herbacées sont pour certaines myrmécochores, c'est-à-dire qu'elles confient la dissémination de leurs petites graines aux fourmis.
Les Noisetiers attirent aussi la Geai du chêne, et les écureuils.
Les autres arbustes qui partagent les mêmes caractéristiques écologiques que les Sureaux sont les Viornes, notamment la Viorne obier, qui appartiennent aussi à la famille des Adoxacées.
les lianes
Le sureau noir s'associe à 5% avec des lianes (1 espèce/20). Le sureau noir s'associe à 50% avec le lierre grimpant, qui est à la fois une plante couvresol et une liane. Le lierre s'associe souvent au chêne.
Le lierre terrestre offre une floraison et une fructification décalées par rapport aux autres plantes; et permet d'accueillir des pollinisateurs et des oiseaux toute l'année. Le buisson de feuille de lierre en hauteur accueille une biodiversité d'hôtes toute l'année, et sert de refuge. Le lierre émet également des COV médicinaux qui protègent les arbres contre les refroidissements, les virus et les maladies cryptogamiques. Le lierre a l'avantage d'être aussi une plante couvresol vivace, qui protège donc les sols des gelées.
On trouve aussi d'autres lianes potentielles comme le houblon, une plante des zones humides et des ripisylves, notamment des peupleraies et des saulaies. Sa floraison estivale (juillet-août) est spectaculaire et son odeur de phéromones hormone-like-oestrogène- est très caractéristique et très forte.
Ces milieux réunissent aussi des conditions favorables pour des vignes forestières.
>>> La présence de liane mellifère, fruitière et médicinale est un plus.
les herbacées:
les plantes myrmécochores
Certaines herbacées ont la caractéristique d'entretenir une relation mutualiste avec les fourmis des bois. L'euphorbe des bois, les lamiers, les violettes, les fraise des bois sont des espèces myrmécochores.
à venir.
les lamiers
à venir.
La symbiose avec les fourmis est essentielle. Les sureaux nourrissent ses fourmis hôtes, qui le défendent, en accueillant un petit puceron noir: le puceron noir du sureau; qui peuplent uniquement cet arbuste, et ne va pas sur d'autres arbustes. les fourmis se nourrissent du miellat de ces pucerons.
Les fourmis participent à conserver la biodiversité floristique du sureau, comme les plantes mellifères forestières, qui vont attirer les pollinisateurs comme les abeilles, les guêpes et les bourdons (violette odorante, primevère, lierre terrestre, lamier jaune, lamier pourpre...). Toutes les plantes myrmécochores sont donc les bienvenus au verger, notamment les plantes mellifère et fruitières: violettes, primevères, petite pervenche, fraise des bois, potentille, anémone, renoncule, pulmonaire, consoude, euphorbe, œillet, centaurée, mâche, crocus, ail, ail des ours, perce neige, narcisse, ornithogale, chélidoine, romarin...
Dans les milieux où les sureaux noirs sont importants, qu'ils représentent 10% minimum de la végétation, la violette des bois, l'ortie dioïque, la ronce bleu des sous-bois et la rumex sanguine font aussi partie des plantes abondantes, avec le houblon (liane).
La rumex sanguine joue un rôle primordial dans la biocénose zoochorique du sureau, notamment avec les pucerons noirs du sureau.
La rumex sanguine joue un rôle primordial dans la biocénose zoochorique du sureau, notamment avec les pucerons noirs du sureau.
Il est fort probable que la chaîne tropique des insectes délibérément accueillis par le sureau noir, puisque ceux ci ont même développés une immunité aux toxines du sureau comme à la sambunigrine, et l'utilisent même pour leur compte (les pucerons noirs du sureau se gorgent de sambunigrine pour se défendre contre les prédateurs). Les pucerons protégeraient ainsi le sureau d'autres insectes, en occupant déjà le terrain, et en empoisonnant les opportuns via leur miellat gorgé de sambunigrine. Ils serviraient aussi d'appâts pour attirer les oiseaux jusqu'à la maturation des fruits à la mi-août, période pendant laquelle les pucerons noirs migrent du sureau vers les rumex, pour revenir en automne.
Il est donc essentiel de conserver la biodiversité des plantes compagnes pour réunir des symbioses écosystémiques dynamiques, efficientes et perpétuelles.
Il est donc essentiel de conserver la biodiversité des plantes compagnes pour réunir des symbioses écosystémiques dynamiques, efficientes et perpétuelles.
les mouches, syrphes, punaises et guêpes, frelons
les odeurs du sureau attire les mêmes population que les ombellifères, les mouches, pucerons, moustiques, syrphes, punaises et leurs prédateurs qui viennent y chasser : les frelons et les guêpes.
On peut observer des nuages de pucerons au dessus des fleurs. Les molécules odorantes sont aussi sécrétées par des champignons dans les fleurs de sureau.
les plantes bio-indicatrices
Les plantes bio-indicatrices d'humidité et de fraîcheur:
L'ensemble de ces plantes sont bio-indicatrices de zones ombragées, de sous bois frais et humide, de forêts de ravins et de sources, ou des ripisylves, riche en matière organique carbonée.
Les plantes bio-indicatrice des sols drainants
Les plantes bio-indicatrices de la richesse en azote:
L'ortie dioïque, le gaillet gratteron, le sureau noir.
Les plantes bio-indicatrices de la richesse en carbone:
Le couvert végétal de matière organique, feuilles mortes, brindilles, branches, lianes, bois mort, tronc, graviers, charriés par les ruisseaux ou déposés par la forêt dans les zones humides créent la couverture du sol. Lorsque le sureau pousse en bordure de ruisseau, il est courant de trouver des graviers et des limons, sans couverture végétale. Ce sont alors essentiellement les débris qui s'accumulent avec les crues et les décrues entre l'hiver et l'été et la mousse qui recouvrent les branchage d'un tapis de mousse.
Les plantes comme le géranium robert, le lierre gléchome et le lamier jaune sont bio-indicateurs d'humus forestier et d'une certaine carence en azote, notamment d'origine animale.
Le sureau, grâce à ses fruits, attirent de nombreux oiseaux, des blaireaux, des ours, qui viennent fertiliser les sols en microorganismes et en EMs.
Le sureau est une arbrisseau bio-indicateur d'une ressource en eau immédiate. Elle peut être utile pour repérer des sources d'eau sur un terrain.
Les propriétés médicinales des plantes compagnes
à venir
le Sureau noir
la Benoîte urbaine est une plante antiecchymotique.
le Géranium robert
le Lierre gléchome
La Violette, la Primevère sont mucilagineuses.
ZOOCHORIE
Le sureau noir attire plus de 60 espèces d'oiseaux différents! C'est un arbrisseau pionnier des haies fruitières d'Europe. Ses baies sont très appréciées par les oiseaux dès la fin de l'été. La majorité des insectes qui vivent en symbiose avec le sureau sont exclusifs à celui-ci, comme le puceron noir du sureau, la coccinelle du sureau qui sont tolérants à la sambunigrine, une toxine cyanogénétique. Les mammifères, à l'exception de l'ours et du blaireau, délaissent l'arbre et ses fruits. On peut étaler des feuilles de sureau dans les cultures de racines pour limiter l'abroutissement des rongeurs comme les lapins et les souris mais aussi des sangliers.
Hypothèses:
_ Le sureau participerait donc à protéger les légumes racines dans la haie forestière
_ ou à se protéger lui-même de l'abroutissement des sangliers, des chevreuils et des lapins qui viennent se nourrir et s'abriter dans les haies, pour réserver la dissémination de ses graines aux oiseaux, qui offrent une portée de dissémination plus longue distance. Leurs fientes apportent également des fertilisants, de l'azote et des micro-organismes, dont peut être carencé le milieu du sureau. Ces EMs sont favorables à la régulation des pathogènes, notamment dans les zones humides. Dans les zones inondées, les oiseaux sont parmi les seuls animaux à pouvoir répandre les graines des plantes, isolées par les eaux. Comme c'est le cas pour la vigne sauvage par exemple.
_ Le blaireau, de la famille des ours, et l'ours brun, mangent des baies mais aussi des insectes, notamment les papillons de nuit comme les mythes. Ils seraient des animaux compagnons pour réguler les insectes volants dans les zones humides. Idem pour les chauve souris et les chouettes.
La plante concentre des toxines dans ses feuilles, notamment dans ses jeunes feuilles, et les exsudent aussi par les racines, telle la sambunigrine et la vicianine, pour se prémunir de l'abroutissement des herbivores au printemps (car le sureau est le premier arbuste à débourrer en février, en même temps que le chèvrefeuille), notamment des grands mammifères, des rongeurs comme les lapins et les souris, mais aussi de certain insectes, Toutes les parties de la plante sont toxiques crues, en particulier les parties vertes et les fruits crus. Les feuilles fraîches peuvent être toxiques à fortes doses, car elles sont riches en acide cyanhydrique. Les graines présentes dans les baies de sureau contiennent de la sambunigrine et de la vicianine, deux glycosides cyanogénétiques, alors que l’écorce contient des substances cathartiques qui peuvent causer des intoxications, des nausées et des vomissements.
Le puceron noir du sureau, Aphis sambuci, effectue une grande partie de son cycle de vie sur le sureau, d'octobre à juin: il hiverne sur les racines, sous forme d’œuf; au printemps, les adultes forment des manchons noirs sur les jeunes pousses. Ils sont souvent accompagnés de fourmis qui viennent profiter de leur miellat, leur assurant une protection en retour, ainsi qu'au sureau contre les acariens. Les pucerons noirs sont tolérants à la sambunigrine, mieux encore, les adultes accumulent la sambunigrine contenue dans les stades jeunes des tiges, des feuilles et des fleurs, pour se protéger naturellement de certains prédateurs comme la coccinelle à sept points – mais pas de tous, la coccinelle à deux points, Coccinella bipunctata, qui est indifférente à cette toxine. Cette biocénose invite à respecter la biodiversité spécifique du Sureau. L'été, les pucerons noirs du sureau migrent sur la Rumex, de juillet à octobre. Les oiseaux sont aussi indifférents à la sambunigrine, mais pas les mammifères. (source: wikipedia).
Observation: je vais observer cette année le cycle de vie des pucerons noirs du sureau et essayer de comprendre les bénéfices de ces symbioses sureau-rumex sanguin/oseille-puceron noir-fourmi-coccinelle pour en comprendre l'équilibre, et ainsi remarquer les déséquilibres induits par l'artificialisation des monocultures de sureaux, y compris en biologique, et évaluer le potentiel de l'introduction du sureau dans les cultures fruitières ou légumières qui pourrait servir notamment, à réguler la présence des autres pucerons, intolérants à la sambunigrine. On m'a fait la remarque que les feuilles de sureau avaient la vertu de repousser également les moustiques. J'ai déjà essayé d'en frotter mes vêtements lorsque je pars en expédition dans les zones humides en été, et l'odeur est assez incommodante; je dois renouveler l'expérience pour vérifier vraiment son efficacité.
MYCOSOCIOLOGIE
Oreille de Judas sur branche de Sureau - auricularia auricula judae |
Champignons noirs frais, secs et réhydratés. |
oreilles de juda sur branches de sureau, au dessus d'un ruisseau |
champignon noirs tropicaux (à gauche) auricularia auricula sauvage, Costa Rica. |
On appelle ce champignon Oreille de Judas car ce champignon auriculaire, gélatineux et plissé ressemble à une peau et à une oreille. Il a hérité d'une connotation religieuse négative, car la légende relate que Judas se serait pendu à une branche de sureau suite à sa trahison. Le surnom du Sureau noir est d'ailleurs l'arbre de Judas.
Ce qui marque une différence évidente entre des cultures mycophobes, comme la France, dont on étudie essentiellement l'immunologie et la taxinomie fongique dans le but de classer les champignons pathogènes et toxiques, et dont on ne sait rien des valeurs nutritionnelles et médicinales, alors que les champignons étaient connus et utilisés par nos ancêtres celtiques, chamaniques, et les cultures mycophiles, comme le Japon ou la Chine par exemple, marquées par une tradition chamanique aussi bien onirique, sociale, ritualiste que culinaire et médicinale.
Il serait tout à fait adéquat que la société mycologique de France procède à une actualisation des nomenclatures fongiques, en y éliminant les connotations religieuses (Oreille de Judas - Oreille des bois, Oreille du Sureau, Bolet Satan - Bolet vif (par exemple), Tête de moine- Clitocybe géotrope), racistes (comme Cèpe Tête de Nègre - dont le latin signifie littéralement Cèpe bronzé) et les faux semblants (comme la Giromite comestible...qui est, mortelle) et bien d'autres encore, sur les odeurs etc.
sureau, mousse et oreille de juda au dessus d'un ruisseau Côte d'Or - France. |
Les Oreilles des bois, auricularia auricula, sont les célèbres champignons noirs employés dans la cuisine asiatique et indienne.
La culture de champignons noirs se fait sur bois, sur substrat sous peupleraie ou en zone humide et même sur du compost frais.
culture de champignons noirs en zone humide sable et prêle (riche en silice) - Chine à voir sur www.aitupian.com |
culture de champignons noirs sous peupleraie (riche en azote) - Chine à voir sur www.nipic.com |
Champignons noirs culture sur bois en clairière forestière - Chine à voir sur www.50496.com |
Un des principe actif de ce champignon est l'Adénosine.
La consommation régulière et en abondante quantité pourrait provoquer des saignements et donc une certaine toxicité. Ce phénomène a été relevé dans les cultures asiatiques dans lesquelles ce champignon est consommé en grande quantité et quasi quotidiennement. Il est donc déconseillé aux femmes de manger ce champignon pendant les menstruations. D'autre part, on a relevé que les Auriculariacées pourrait avoir des effets abortifs sur les ovules, en les empêchant de se fixer aux parois, et à la fausse couche des embryons chez les animaux à mi terme. Il est donc recommandé aux femmes enceintes ou voulant faire des enfants de ne pas consommer ce champignon.
Hypothèse: Le mycélium de l'Oreille des bois est-il tolérant, bio-accumulateur, détoxifiant ou "synergiseur" de la sambunigrine et de la vicianine?
Les champignons qui s'associent fidèlement à un arbre développent souvent des propriétés particulières, en lien avec l'immunologie de leur hôte ligneux. Il serait intéressant d'explorer la transformation des molécules du Sureau noir par ce champignon, notamment pour la sambunigrine et la vicianine. Le mycélium de l'Oreille des bois est-il tolérant, bio-accumulateur, détoxifiant ou "synergiseur" de ces deux glucosides? Ou se développer-t-il dans le bois ne contenant pas ces toxines, après la primodégradation par d'autres organismes? Les parties ligneuses de l'arbre en sont exempt, notamment l'écorce, et c'est justement à ces endroits que fructifient les oreilles, dans une phase sénescente.
Par exemple, chez le Merisier, la Lenzite versicolore accumule les pigments rouge cerise et les composés cyanhydriques dans le sporocarpe, pendant que le mycélium blanchit le bois; la Tramète bossue procède au blanchissement total du bois de merisier en brisant les chaînes moléculaires des composés cyanhydriques et les sporocarpes restent blancs immaculés, comme du papier, pour lesquels ils sont utilisés, sans étape de blanchiment.
Ces informations sont données à titre pédagogique et écologique. Aucune application thérapeutique ne peut découler de ces informations, sans la consultation d'un médecin mycothérapeute.
(source: Robert Rogers - The Fungal Pharmacy).
Parfois, on trouve des Oreilles des bois miniatures, qui sont en fait une autre variété, auriculariopsis ampla. On la trouve plus communément sur les branches de peupliers et de saules. Idem pour l'auriculaire mésentérique, auricularia mesenterica.
On peut confondre les oreilles des bois avec d'autres pézizes, notamment la pézize badia, ou pézize noire, mais elles poussent sur le sol, elle est comestible bien cuite. Il existe une pézize mortelle blanche et violette, qui éclate comme une étoile, d'où son nom: la pézize étoilée.
Il existe des centaines d'Auriculariacées, dont * espèces et * variétés. Et également des Pézizacées.
La discine perlée et le pézize veinée sont d'autres ascomycètes, comestibles après cuisson.
le sureau et les coulemelles
cet été.
Fleur de sureau et micro-organismes
Le parfum des fleurs de sureau serait produit par des bactéries et des champignons.
http://www.humanite-biodiversite.fr/article/le-parfum-des-fleurs-de-sureau-est-produit-par-des-bacteries-et-des-champignons
http://www.nature.com/srep/2014/141022/srep06727/full/srep06727.html
Hypothèse: Le mycélium de l'Oreille des bois est-il tolérant, bio-accumulateur, détoxifiant ou "synergiseur" de la sambunigrine et de la vicianine?
Les champignons qui s'associent fidèlement à un arbre développent souvent des propriétés particulières, en lien avec l'immunologie de leur hôte ligneux. Il serait intéressant d'explorer la transformation des molécules du Sureau noir par ce champignon, notamment pour la sambunigrine et la vicianine. Le mycélium de l'Oreille des bois est-il tolérant, bio-accumulateur, détoxifiant ou "synergiseur" de ces deux glucosides? Ou se développer-t-il dans le bois ne contenant pas ces toxines, après la primodégradation par d'autres organismes? Les parties ligneuses de l'arbre en sont exempt, notamment l'écorce, et c'est justement à ces endroits que fructifient les oreilles, dans une phase sénescente.
Par exemple, chez le Merisier, la Lenzite versicolore accumule les pigments rouge cerise et les composés cyanhydriques dans le sporocarpe, pendant que le mycélium blanchit le bois; la Tramète bossue procède au blanchissement total du bois de merisier en brisant les chaînes moléculaires des composés cyanhydriques et les sporocarpes restent blancs immaculés, comme du papier, pour lesquels ils sont utilisés, sans étape de blanchiment.
Ces informations sont données à titre pédagogique et écologique. Aucune application thérapeutique ne peut découler de ces informations, sans la consultation d'un médecin mycothérapeute.
(source: Robert Rogers - The Fungal Pharmacy).
auricularia auricula - oreille de Judas, champignon noir sauvage, sur branche de sureau, au Costa Rica, forêt tropicale. |
auriculaire mésentérique à voir sur http://imgkid.com/auricularia-mesenterica.shtml |
On peut confondre les oreilles des bois avec d'autres pézizes, notamment la pézize badia, ou pézize noire, mais elles poussent sur le sol, elle est comestible bien cuite. Il existe une pézize mortelle blanche et violette, qui éclate comme une étoile, d'où son nom: la pézize étoilée.
Il existe des centaines d'Auriculariacées, dont * espèces et * variétés. Et également des Pézizacées.
discine perlée -discina perlata |
pézize veinée - disciotis venosa |
pézize vésiculeuse - peziza vesiculosa |
le sureau et les coulemelles
cet été.
Fleur de sureau et micro-organismes
Le parfum des fleurs de sureau serait produit par des bactéries et des champignons.
http://www.humanite-biodiversite.fr/article/le-parfum-des-fleurs-de-sureau-est-produit-par-des-bacteries-et-des-champignons
http://www.nature.com/srep/2014/141022/srep06727/full/srep06727.html
Les autres sureaux
le sureau rouge des montagnes
le sureau hièble (toxique!)
Le sureau hièble est une plante harbacée, elle n'est pas ligneuse et ce n'est pas un arbrisseau.
C'est une plante bio-indicatrice des sols humides engorgés en azote, mais qui, à la différence du sureau noir, est en phase de nitrification. On retrouve donc couramment le sureau hièble le long des ruisseaux et des fossés dans les zones agricoles humides et fraîches où l'on pratique une agriculture intensive, chimique avec des intrants azotés, avec labour et engins lourds qui compactent le sol et polluent les eaux. Le sureau hièble indique des sols pollués aux nitrates. C'est une plante seuil qui indique la nécessité de réactivé la vie microbienne aérobie du sol.
Comment le distinguer?
_ herbacée entre 60 cm et 1m50 maximum, alors que le sureau noir est un arbrisseau.
_ feuilles lancéolées à 5-9 feuilles à odeur forte désagréable, alors que le sureau noir a des feuilles ovales à 5, voir 7 feuilles maximum, à odeur forte "oestrogène".
_ plante nauséabonde, feuille et surtout fleur à odeur d'urine de rat ou de chat, alors que le sureau noir a un parfum envoûtant agréable.
_ fleurs jaunes avec anthères rose prune, alors qu'elles sont blanches crème avec des anthères jaunes chez le sureau noir.
_ corymbes de fruits dressées vers le ciel (à bout de tige), alors qu'elles sont retombantes chez le sureau noir.
On ne connait pas exactement les toxines des fruits du sureau hièble; les graines elles contiennent des hémagglutinines cardiotoxiques qui sont émétiques et cathartiques. Racine, écorce, feuilles du sureaux hièbles sont purgatives, diurétiques et diaphorétique, qui, à fort dose, entraînent des hémorragies et des tachycardies, voir des arrêts cardiaques. (source: François Couplan).
Le Sureau hièble est une plante qui tolère des milieux pollués aux intrants chimiques. La plante détoxifie le milieu en accumulant les nitrates dans son organisme jusqu'à des concentrations plus élevées que dans le sol lui-même. La plante concentre ensuite les toxines, telle la sambunigrine, dans les jeunes pousses avec les tanins, comme système de défense contre l'abroutissement des herbivores, notamment des mammifères et des lapins mais aussi de certain insectes, et les exsudent aussi par les racines.
Hypothèse: Je cherche à savoir si le sureau hièble est capable de détoxifier les nitrates, physiologiquement ou via la symbiose avec des bactéries nitrophiles, et agirait ainsi comme plante détoxifiante et purifiante du milieu. Si tel était le cas, elle pourrait participer aux programmes de phytoépuration des zones humides polluées par les intrants azotés ou dans les stations de phytoépuration industrielle, collective ou domestique.
LE BIOTOPE ELARGI
sureaux et groseilliers sauvages épineux. |
La biodiversité du Sureau noir
Les biotopes socio-écologiques similaires
Le Sureau noir partage les mêmes caractéristiques écologiques que le le groseillier, l'alliaire officinale, le lierre terrestre, l'épiaire des bois, le ficaire, la rumex sanguine, la circée commune, le lamier tacheté, la viorne obier, la scrofulaire noueuse, la ronce bleue, l'érable plane, le robinier faux-acacia*.
L'adaptabilité du sureau noir:
Le Sureau noir a la capacité de s'adapter aux biotopes de certaines plantes compagnes.
ARBRES: robinier faux acacia*, orme champêtre, frêne*, aulne glutineux*.
ARBUSTES: sureau noir, viorne obier, noisetier, fusain, groseillier.
LIANES: houblon.
HERBACEES: violette odorante, ortie dioÏque, ronce bleue, rumex sanguine, circée écailleuse, scrofulaire noueuse, alliaire officinale, gaillet gratteron, lierre terrestre, lamier tacheté, benoîte urbaine, ficaire fausse renoncule.
GRAMINEES: brachypode des bois, fétuque géante.
COUVRESOL: violette odorante, ronce bleue, scrofulaire noueuse, gaillet gratteron, lierre terrestre, ficaire.
NFT: robinier faux-acacia, aulne glutineux.
+ + + adaptabilité certaine
sureau noir
violette odorante (si la plante représente +25% ou moins de la végétation déjà présente sur le terrain)
ortie dioïque.(si la plante représente +25% ou moins de la végétation déjà présente sur le terrain)
ronce bleue des sous-bois (si la plante représente +25% de la végétation déjà présente sur le terrain)
rumex sanguine
houblon
+ + adaptabilité probable
sureau noir (si la plante représente +25% ou moins de la végétation déjà présente sur le terrain)
circée écailleuse
brachypode des bois
scrofulaire noueuse
viorne obier
noisetier (si la plante représente +25% ou moins de la végétation déjà présente sur le terrain)
fétuque géante (si la plante représente -75% de la végétation déjà présente sur le terrain)
+ adaptabilité potentielle
alliaire officinale (si la plante représente +10% min de la végétation déjà présente sur le terrain)
robinier faux-acacia)*(NFT) (si la plante représente +25% de la végétation déjà présente sur le terrain.)
gaillet gratteron (si la plante représente +10% min de la végétation déjà présente sur le terrain)
lierre terrestre (si la plante représente +25% de la végétation déjà présente sur le terrain)
fusain (si la plante représente +10% min de la végétation déjà présente sur le terrain)
orme champêtre (si la plante représente +25% de la végétation déjà présente sur le terrain)
lamier tacheté
frêne (si la plante représente +25% de la végétation déjà présente sur le terrain)
benoîte urbaine (si la plante représente +10% min de la végétation déjà présente sur le terrain)
groseillier
épiaire des bois
brachypode des bois (si la plante représente +25% de la végétation déjà présente sur le terrain)
ficaire
aulne glutineux*(NFT)
source: tableaux des plantes compagnes socio-écologiquement similaire à seuil d'abondance, de la base de données phytosociologique SOPHY http://junon.u-3mrs.fr/msc41www/txtsia/PA4385.html
LE PARABIOTOPE
biotope semi spontané semi cultivé
Le design permacole écocentré réunit la biodiversité essentielle aux suraux noirs (plantes fidèles), ainsi que ses plantes compagnes spécifiques qui ont un intérêt écosystémique pour le sureau, agricole ou usuel pour l'homme, notamment les plantes comestibles et mellifères.
Parmi les plantes compagnes fidèles et potentielles du sureau, j'ai choisi d'élargir le biotope du sureau avec les plantes fidèles du groseillier, de la viorne obier, du prunellier, de l'aubépine monogyne, du fusain (toxique), du noisetier, du cornouiller sanguin, de la violette odorante, du géranium robert, du lierre gléchome, de l'arum tacheté (toxique), de l'ortie dioïque, de l'oseille sanguine, du houblon, de l'érable plane, de l'érable sycomore, du frêne, de l'orme, du robinier faux acacia*, du noyer, du merisier et du tilleul des bois.
Ces plantes poussent principalement dans les forêts riveraines et les sous-bois frais et humides. Elles sont donc appropriées au Nord-Est de la France, au Jura, au Massif Central, à la Normandie et aux Pyrénées.
>>> Le biotope recomposé du Sureau est propice à l'apiculture, l'herboristerie, l'arboriculture, la sylviculture, la myciculture et la vannerie.
>>> Le biotope recomposé du Sureau est propice à l'apiculture, l'herboristerie, l'arboriculture, la sylviculture, la myciculture et la vannerie.
Tableau SOPHY - Liste des plantes socio-écologiques du Groseillier |
ARBRES: Frêne, chêne pédonculé, érable sycomore, orme champêtre, érable plane, robinier faux acacia*, aulne glutineux*, charme, peuplier noir*, cerisier à grappes, noyer, merisier, tilleul, hêtre, pommier, alisier torminal, érable champêtre, chêne sessile, saule fragile, saule blanc*, peuplier canadien*, aulne blanc*.
ARBUSTES: Sureau noir, noisetier, aubépine monogyne, cornouiller sanguin, fusain, prunellier, viorne obier, troène, chèvrefeuille des haies, nerprun, bourdaine, cerisier aigre
LIANES: lierre grimpant, houblon, clématite blanche, chèvrefeuille des bois, rosier des chiens, liseron des haies, tamier, vigne sauvage.
HERBACEES: ortie dioïque, gaillet gratteron, géranium robert, benoîte urbaine, lamier jaune, arum tacheté, sceau de salomon, alliaire officinale, groseillier, épiaire des bois, circée commune, ficaire, lamier tacheté, lierre terrestre, scrofulaire noueuse, ronce bleue des bois, rosier des champs, rumex sanguine, violette odorante, circée équailleuse, reine des prés, berce spondyle, angélique des bois, renoncule rampante, ortie royale, valériane officinale, compagnon rouge, cerfeuil penché, égopode, violette des bois, euphorbe des bois, épipactis à large feuille, fraise des bois, campanule gantelée, hellébore fétide, mélique à une fleur, mercuriale vivace, impatience/balsamine, douce amer, grande bardane, cardère velue.
GRAMINEES: brachypode des bois, fétuque géante, laîche des bois, pâturin commun, pâturin des bois, chiendent froment, baldingère faux-roseau.
FOUGERES: fougère femelle, fougère mâle.
MOUSSES:
COUVRESOL: lierre grimpant, ficaire, lierre terrestre, renoncule rampante, fraise des bois, petite pervenche.
NFP: Robinier faux acacia, aulne glutineux, peuplier noir, saule blanc, peuplier canadien, aulne blanc.
Remarque: Cette biodiversité épouse plusieurs biotopes, et il conviendra de sélectionner les plantes qui correspondent à la végétation de départ sur le site selon qu'il soit plutôt champêtre ou forestier. Selon la surface disponible, on peut aussi réaliser des designs avec des installations et des micro-biotopes qui mixent prairie avec ruisseau, zone inondée, peupleraie, zone drainante avec eaux ruisselantes, forêt fruitière sur versant nord...
Cette suggestion peut varier en fonction de votre démarche et de terrain. Il est possible d'adapter en fonction de la flore localement présente, du climat, de l'altitude... Une démarche de conservation pour la biodiversité pourra rassembler l'ensemble des plantes compagnes potentielles des biotopes socio-écologiquement similaires.
>>> Le biotope recomposé du Sureau est propice à l'apiculture, l'herboristerie, l'arboriculture, la myciculture, la pisciculture, la sylviculture, l'écoconstruction et la vannerie.
Liste des plantes socio-écologiques fidèles et discriminantes sur SOPHY:
http://jupiter.u-3mrs.fr/msc41www/PSHTM/Flrl6tis.htm
ARBRES et ARBUSTES (essence forestière pour le bois d'oeuvre, la vannerie, la papeterie, le chauffage, la myciculture ou l'ornemental).
>>> Le biotope recomposé du Sureau est propice à l'apiculture, l'herboristerie, l'arboriculture, la myciculture, la pisciculture, la sylviculture, l'écoconstruction et la vannerie.
Liste des plantes socio-écologiques fidèles et discriminantes sur SOPHY:
http://jupiter.u-3mrs.fr/msc41www/PSHTM/Flrl6tis.htm
le biotope cultivé
>>> espèces cultivées similaires: #FRÊNE #CHARME #ERABLE #ORME #CHÊNE #ROBINIER #AULNE #PEUPLIER #SAULE #HÊTRE
ARBRES et ARBUSTES FRUITIERS (comestible pour l'homme, mellifère ou écologique pour nourrir les animaux sauvages)
>>> espèces cultivées similaires: #CERISIER sp. #NOYER #ALISIER sp. #POMMIER #TILLEUL #FRÊNE #SAULE sp. #ROBINIER #SUREAU #VIORNE #NOISETIER #CORNOUILLER #PRUNELLIER #GROSEILLIER
LIANES et grimpantes:
>>> espèces cultivées similaires: #HOUBLON #VIGNE RUSTIQUE #ROSIER
HERBACEES: (comestibles, médicinales, mellifères ou ornementales)
>>> espèces cultivées similaires: #ORTIE #VIOLETTE #LAMIERS #ALLIAIRE #REINE DE PRES #ANGELIQUE #EGOPODE #BERCE #BENOITE #OSEILLE #RUMEX #CERFEUIL #FRAISIER #CAMPANULE #BARDANE
GRAMINEES (alimentation, fourrage, écoconstruction, myciculture, biomasse)
brachypode des bois, fétuque géante, laîche des bois, pâturin commun, pâturin des bois, chiendent froment, baldingère faux-roseau. Les cardères, les fougères, les orties et les ronces sont aussi des herbacées utilisables en écoconstruction et en biomasse.
Les grandes graminées des zones humides offrent des ressources carbone très intéressante pour la vannerie, l'écoconstruction, la chaume, la phytoépuration et la myciculture sur paille, comme la baldingère, la fétuque géante, et le brachypode des bois.
Les graminées champêtres et sylvestres comme les pâturins, les chiendent et le froments sont des plantes fourragères et médicinale. Sur un terrain plus exposé, on peut cultiver aussi de l'avoine.
>>> espèces cultivées similaires: #BALDINGERE #FETUQUE #CHIENDENT #FROMENT #AVOINE
COUVRESOLS:
lierre grimpant, ficaire, lierre terrestre, renoncule rampante, fraise des bois, petite pervenche.>>> espèces cultivées similaires: #FRAISEDESBOIS #FRAISE
LES FIXATRICES D'AZOTE:
Le terrain doit être de préférence naturellement riche en azote. En cas de carence azotée, ou si vous voulez améliorer les ressources en azote:
_ avec les ligneux: aulne glutineux, aulne blanc, robinier faux-acacia
_ avec les herbacées:
plantes bioaccumulatrices d'azote: ortie.
plantes fixatrices d'azote: vesce des haies, vesce des bois, vesce des champs (selon la végétation, l'ombre, l'humidité et la richesse en humus).
_en zone humide: aulne glutineux, aulne blanc, saule, peuplier noir.
>>> espèces cultivées similaires: #POIS #HARICOT #FÈVE #PEUPLIER #AULNE #ROBINIER
LES CHAMPIGNONS
Le Sureau accueille des champignons saprophytes comme les pézizes: les oreilles des bois et les pézizes veinées sont des champignons comestibles et cultivables. Le biotope est également propice à la Morille commune.