Mychorizes arbusculaires : des champignons symbiotiques pour les légumes, les céréales, les jeunes arbres fruitiers et les fixateurs d'azote.
La symbiose endomycorhizienne eMA
l'Endomycorhize Arbusculaire est la symbiose privilégié des herbacées et des jeunes plantes
ligneuses. Il s'agit des jeunes arbres fruitiers ou forestiers, les plantes annuelles, les graminées et les légumes. Elle représente 70% des espèces végétales actuelles dont les plantes à fleurs, les légumes, les fougères terrestres, les mousses, les plantes aquatiques et quelques rares conifères primitifs.
Elles se développent dans les biotopes des plaines alluviales et en basse altitude. Elle disparait avec l'altitude, généralement au dessu de 500m, et chutte complètement au delà de 750m. La limite est souvent en dessous des 100m pour les derniers. Ces champignons sont primordiaux pour la culture maraîchère et céréalières. Cette revalorisation naturelle des pratiques culturales en harmonie avec la nature et la vie du sol est un enjeu majeur pour le 21ème siècle. Mieux que le bio, le respect et l'entretien de la vie fongique du sol demande l'arrêt complet du labour et d'intrants chimiques type fongicides.
C'est la relation privilégiée qu'entretiennent les plantes à fleurs avec des champignons qui pénètrent dans leurs racines pour mieux distribuer les nutriments à la plante hôte. La photosynthèse permet à la plante de restituer en échange du sucre aux champignons et du carbone une fois les feuilles mortes sur le sol. C'est un cycle complet d'entraide.
On constate que les plantes qui ont un système racinaire grossier et peu ramifié sont très dépendantes des champignons et des bactéries du sol; elles peuvent à peine se développer sans relation symbiotique.
Les plus dépendantes de cette relation mycorhizienne sont la carotte, le poireau et l'oignon. Et concerne les légumes racines et les légumes feuilles en général ainsi que les légumineuses type pois, haricot, fève.
Les moins dépendants sont la tomate et le maïs doux.
La pomme de terre et le blé ont une dépendance relative: ils peuvent se développer quasiment de manière autonome si les sols sont suffisamment riches en phosphore.
Les champignons mycorhiziens sont de la famille des gloméromycètes. Ils sont pour la plupart microscopiques et ne voient pas à l'oeil nu. Cette symbiose est une alliance avec des bactéries du sol Frankia et Rhizobium. La plante développe des excroissances racinaires que l'on appelle des nodules NOD.
Quelques rares champignons comestibles font partie de ce groupe comme la truffe, la pézize et la morille. Elles sont d'ailleurs des cultures de choix. Et peuvent fournir à l'agriculteur une diversification rentable de qualité et une sécurisation sur le long terme de ses plantations pérennes comme la vigne, les noix, les noisettes, le genevrier, le pin pignon etc.
Par exemple: la culture du noisetier.
Le noisietier est un arbustre à vie courte, 60 ans en moyenne, qui produit pendant une. Les pieds mycorhizés avec , la truffe du périgord, permet d'améliorer le rendement des noisettes, d'étendre la durée de production de quelques années supplémentaires, la résistance naturelle aux maladies, leur qualité nutritionnelle, leur richesse en huile, en acides aminées, en protéines. Tout en proposant au bout de quelques années, une seconde vie à la terre, en produisant des truffes dont la valeur sur le marché est extraordinaire. La culture s'étend donc dans la saison automne-hiver, mais aussi dans le temps et participe à la sécurité d'une activité agricole.
(référence les mycorhizes, la nouvelle révolution verte p.91).
liste des souches endomycorhyze AM: (Ph 5,5)
--> Glomus sp., Glomus cerebriforme, Glomus intraradices, Glomus irregulare,...
Les fixateurs d'azote:
les fabacées, gesse, pois, haricots, fèves
Frankia est une bactérie fixatrice d’azote (actinomycètes). Elle forme une symbiose qui se présente sous forme de nodules sur les racines de certaines essences. Lorsque cette symbiose opère aevc des bactéries actinobacters, on parle alors de nodosités actinorhizes. D'autres espèces d'arbres non légumineux développent des actinorhyzes.
Fabacées - Robinier, Acacia, Baguenaudier, Arbre de Judée, l'Arbre aux haricots bleus, Glycine, Mimosa, Cytise des Alpes, Genêts, ...
Betulacées - Aulnes
Eleagnacées
Ericacées
Myriacées.
Salicacées - Saules, osiers
Populus - Peupliers, tremble
ligneuses. Il s'agit des jeunes arbres fruitiers ou forestiers, les plantes annuelles, les graminées et les légumes. Elle représente 70% des espèces végétales actuelles dont les plantes à fleurs, les légumes, les fougères terrestres, les mousses, les plantes aquatiques et quelques rares conifères primitifs.
Elles se développent dans les biotopes des plaines alluviales et en basse altitude. Elle disparait avec l'altitude, généralement au dessu de 500m, et chutte complètement au delà de 750m. La limite est souvent en dessous des 100m pour les derniers. Ces champignons sont primordiaux pour la culture maraîchère et céréalières. Cette revalorisation naturelle des pratiques culturales en harmonie avec la nature et la vie du sol est un enjeu majeur pour le 21ème siècle. Mieux que le bio, le respect et l'entretien de la vie fongique du sol demande l'arrêt complet du labour et d'intrants chimiques type fongicides.
C'est la relation privilégiée qu'entretiennent les plantes à fleurs avec des champignons qui pénètrent dans leurs racines pour mieux distribuer les nutriments à la plante hôte. La photosynthèse permet à la plante de restituer en échange du sucre aux champignons et du carbone une fois les feuilles mortes sur le sol. C'est un cycle complet d'entraide.
On constate que les plantes qui ont un système racinaire grossier et peu ramifié sont très dépendantes des champignons et des bactéries du sol; elles peuvent à peine se développer sans relation symbiotique.
Les plus dépendantes de cette relation mycorhizienne sont la carotte, le poireau et l'oignon. Et concerne les légumes racines et les légumes feuilles en général ainsi que les légumineuses type pois, haricot, fève.
Les moins dépendants sont la tomate et le maïs doux.
La pomme de terre et le blé ont une dépendance relative: ils peuvent se développer quasiment de manière autonome si les sols sont suffisamment riches en phosphore.
Les champignons mycorhiziens sont de la famille des gloméromycètes. Ils sont pour la plupart microscopiques et ne voient pas à l'oeil nu. Cette symbiose est une alliance avec des bactéries du sol Frankia et Rhizobium. La plante développe des excroissances racinaires que l'on appelle des nodules NOD.
Quelques rares champignons comestibles font partie de ce groupe comme la truffe, la pézize et la morille. Elles sont d'ailleurs des cultures de choix. Et peuvent fournir à l'agriculteur une diversification rentable de qualité et une sécurisation sur le long terme de ses plantations pérennes comme la vigne, les noix, les noisettes, le genevrier, le pin pignon etc.
Par exemple: la culture du noisetier.
Le noisietier est un arbustre à vie courte, 60 ans en moyenne, qui produit pendant une. Les pieds mycorhizés avec , la truffe du périgord, permet d'améliorer le rendement des noisettes, d'étendre la durée de production de quelques années supplémentaires, la résistance naturelle aux maladies, leur qualité nutritionnelle, leur richesse en huile, en acides aminées, en protéines. Tout en proposant au bout de quelques années, une seconde vie à la terre, en produisant des truffes dont la valeur sur le marché est extraordinaire. La culture s'étend donc dans la saison automne-hiver, mais aussi dans le temps et participe à la sécurité d'une activité agricole.
(référence les mycorhizes, la nouvelle révolution verte p.91).
liste des souches endomycorhyze AM: (Ph 5,5)
--> Glomus sp., Glomus cerebriforme, Glomus intraradices, Glomus irregulare,...
Les fixateurs d'azote:
les fabacées, gesse, pois, haricots, fèves
Frankia est une bactérie fixatrice d’azote (actinomycètes). Elle forme une symbiose qui se présente sous forme de nodules sur les racines de certaines essences. Lorsque cette symbiose opère aevc des bactéries actinobacters, on parle alors de nodosités actinorhizes. D'autres espèces d'arbres non légumineux développent des actinorhyzes.
Fabacées - Robinier, Acacia, Baguenaudier, Arbre de Judée, l'Arbre aux haricots bleus, Glycine, Mimosa, Cytise des Alpes, Genêts, ...
Betulacées - Aulnes
Eleagnacées
Ericacées
Myriacées.
Salicacées - Saules, osiers
Populus - Peupliers, tremble
Les Rhizobiums sont des bactéries du sol, capables de symbiose avec les Fabacées, leur conférant la faculté d’absorber l’azote contenu dans l’air. Elles se caractérisent par des nodosités au niveau des racines. La symbiose s’effectuant par échange de nutrition carbonées venant du végétal, contre de l’azote ammoniacal produit par la bactérie.
Les exceptions:
Les crucifères et les chénopodiacées ne forment en général pas de mycorhizes, sauf dans le cas d'un manque accru de ressources minérales. Ils arrivent donc à trouver seuls leurs nutriments. Choux, brocoli, betteraves, épinards, bon henri, amaranthe(?) ...
les Oléaceae : Fraxinus, Olea, Forsythia, Syringa, Osmanthus...
les Ulmaceae : Ulmus, Celtis, Zelkova...
les Caprifoliaceae : Lonicera, Abelia, Weigelia, Sambucus, Viburnum...
les Myrtaceae : Eugenia, Eucalyptus, Callistemon, Myrtus...
les Verbenaceae : Callicarpa, Duranta, Caryopteris...
les Rhamnaceae : Ceanothus, Rhamnus, Sageretia...
les Fabaceae : Cercis, Cytisus, Genista, Robinia, Acacia...
Les exceptions:
Les crucifères et les chénopodiacées ne forment en général pas de mycorhizes, sauf dans le cas d'un manque accru de ressources minérales. Ils arrivent donc à trouver seuls leurs nutriments. Choux, brocoli, betteraves, épinards, bon henri, amaranthe(?) ...
Cas particulier des arbres fruitiers
Les jeunes arbres fruitiers et les feuillus à bois tendre adoptent souvent une mycorhize arbusculaire avec des actinomycètes au début de leur développement, jusque dans les 5 à 8 premières années - 15 maximum. Particulièrement, en plaine où règne les bactéries fixatrices d'azote, notamment dans les forêts de Robinier faux-acacia. l'Endomycorhize Arbusculaire, principalement pour les feuillus, les plantes annuelles, les graminées, les légumes dans les plaines alluviales, les fougères, les mousses et les plantes d'eau à basse altitude. Les champignons mycorhiziens sont de la famille des gloméromycètes, ils sont microscopiques et invisible à l'oeil nu.
Chez les feuillus :
les Rosaceae : Chaenomeles, Cotoneaster, Crataegus, Cydonia, Malus, Potentilla, Prunus, Pseudocydonia, Pyracantha, Pyrus,
Spiraea,....
les Aceraceae : Acer...les Oléaceae : Fraxinus, Olea, Forsythia, Syringa, Osmanthus...
les Ulmaceae : Ulmus, Celtis, Zelkova...
les Caprifoliaceae : Lonicera, Abelia, Weigelia, Sambucus, Viburnum...
les Myrtaceae : Eugenia, Eucalyptus, Callistemon, Myrtus...
les Verbenaceae : Callicarpa, Duranta, Caryopteris...
les Rhamnaceae : Ceanothus, Rhamnus, Sageretia...
les Fabaceae : Cercis, Cytisus, Genista, Robinia, Acacia...
Chez les conifères :
les Cupressaceae : Juniperus, Chamaecyparis, Cupressus, Cupressocyparis...
les Taxodiaceae : Cryptomeria, Metasequoia, Sequoia, Taxus...
les Araucariaceae, Podocarpaceae et Ginkgoaceae : Araucaria, Podocarpus, Ginkgo...
les Taxodiaceae : Cryptomeria, Metasequoia, Sequoia, Taxus...
les Araucariaceae, Podocarpaceae et Ginkgoaceae : Araucaria, Podocarpus, Ginkgo...
Également les arbustes suivants : Berberis, Buddleia, Buxus, Choisya, Cornus, Cotinus, Deutzia, Eleagnus, Escalonia, Euonymus, Hamamelis, Hebe, Hibiscus, Hypericum, Ilex, Lagerstroemia, Laurus, Mahonia, Nandina, Ribes...et la majorité des tropicaux.
Nous venons de parler des principales mycorhizes rencontrées en nature. Il en existe d’autres (Arbutoïdes pour l’Arbutus, Endomycorhizes des Ericacées et Heliantèmes, Endomycorhizes à pelotons des orchidacées).
Puis à l'état adulte ou de fructification, ils développent majoritairement une ectomycorhize avec des basidiomycètes, dont certains sont comestibles et cultivables.
Quelques arbres sont capables de développer les deux mycorhizes comme les érables, les tilleuls, les eucalyptus, l'arbousier, les peupliers, le pin maritime, les frênes, les oliviers, les noyers, les ptérocaryas, les hickoris, les cerisiers à fleurs, les magnolias, les mûriers, les figuiers, les poiriers, les pommiers, les catalpas, les mimosas, les arbres de judée, les cityses, les robiniers faux acacia, les érables, les houx, les cyprès, les anthrotaxis, les genévriers, les séquoias, les ifs, les torreyas, l'if aux prunes, les myrtes, les cornouillers, les sureaux, les palmiers. Tous les arbres fixateurs d'azote et les connifères exotiques en font partie.
La plupart des arbres fruitiers ont une longévité assez courte de 30 à 50 ans en moyenne pour les espèces cultivées ou buissonnantes, et jsuqu'à 100 ans pour les ligneux sauvages. En moyenne ils dépassent rarement les 100 ans d’espérance de vie. Seules quelques espèces sont centenaires. Ceci s'explique par le fait que la fruticée est un état transitionnel de la plaine vers la forêt de feuillus.
Le prunellier est une espèce pionnière, d'une durée de vie assez courte autour des 50 ans et jusqu'à 80 ans.
Les aubépines sont des variétés très intéressantes. Elles partagent une génétique commune avec beaucoup d'arbres fruitiers de la famille des Rosacées - ceux là même que l'on cultive aujourd'hui. Leur durée de vie est de 100 à 500 ans en moyenne avec des spécimens rares qui dépassent les 1500 ans! L'aubépine est d'ailleurs une espèce porte greffe de choix.
Les noisetiers ont une durée de vie assez courte (ils sont les premiers à coloniser les espaces en transition vers la forêt avec les prunelliers et les arbousiers) de 30 à 60 ans, 70 ans max, les arbousiers (de 20 à 60 ans, parfois plus de 80 ans), les pruniers cultivés de 30 à 50 ans, les pommiers et les poiriers ont une durée de vie de 50 à 70 ans en moyenne, jusqu'à 100 ans max, les cognassiers 40 ans en moyenne et jusqu'à 100 ans, les cerisiers (50 à 100 ans en moyenne), les lauriers (80 ans en moyenne), les sureaux noirs (50 à 100 ans), les sorbiers (80 à 120 ans), le merisier de 80 à 120 ans, rarement 250 ans (certains spécimens vont jusqu'à 1000ans), les cormiers (100 à 150 ans en moyenne, jusqu'à 500 ans), les figuiers (100 à 300 ans), les myrtes (jusqu'à 300 ans), les arbousiers (100 à 400ans).
La fructification est bonne avant 30 ans puis peut être régénérée par une coupe à blanc avant 50 ans, car ce sont des espèces drageonnantes.
Quelques arbres fruitiers centenaires voir millénaires. Les frênes (100 à 200 ans), les hêtres (300 à 400 ans), les figuiers (100 à 300ans), les arbousiers (100 à 400ans), les cormiers (jusqu'à 500ans), les aubépines (100 à 500 ans, avec un record de 1700 ans), les noyers (70 ans, 150 ans à 400 ans pour les noyers communs), les plaqueminiers (jusqu'à 500 ans au Japon), les myrtes (jusqu'à 300 ans), les genévriers (500 à 1000ans), les châtaigniers (500ans-1000ans), les tilleuls (500ans et 1000ans), les chênes et les oliviers (150ans - 3000ans) font partie des plus vieux arbres fruitiers d'Europe.
L'ectendomycorhize concerne quelques espèces d'arbres transitionnels; on les appelle ainsi car ils ont su migrer du biotope océanique vers un biotope montagnard. Ils appartiennent à des milieux mixtes comme les peupleraies. Les champignons qui s'associent spécifiquement à ces arbres sont les deutéromycètes.
Certains arbres gardent une mycorhize arbusculaire primaire tout au long de leur vie. Dans les arbres européens on trouve les robiniers faux acacia, les érables, les peupliers, les ifs, le pin maritime... C'est aussi le cas des gymnospermes primaires, rares espèces perdurant depuis l'ère du Dévonien et du Carbonifère, comme les Araucarias, les Podocarpus, les Taxus, les Cyprès, les Ginko biloba, certains palmiers, fougères et Leucodendrons du Chili.
Pour plus d'infos sur la mycorhization des arbres fruitiers, consultez nos articles: